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Mortalités, effondrements et affaiblissements des colonies d'abeilles

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• Création d’un guide de bonnes pratiques d’élevageIl serait intéressant de produire un guide de bonnes pratiques d’élevage pour les exploitantsapicoles, à l’instar de ce que l’on observe dans nombre d’autres filières de productionanimale.3.2.5 Participation active <strong>des</strong> organisations sanitaires apicoles à la gestion dela filièreL’État n’a pas vocation à résoudre l’ensemble <strong>des</strong> difficultés sanitaires <strong>des</strong> filières animalesfrançaises. L’action de l’Etat concerne en priorité les maladies les plus graves, à chargepour chaque filière de s’organiser pour lutter contre d’autres maladies qu’elle jugepréoccupantes.En termes de surveillance sanitaire <strong>des</strong> filières animales, l’État, n’ayant pas la possibilitéd’assurer à lui seul c<strong>et</strong>te surveillance, se repose donc sur d’autres acteurs : professionnelsde santé (les vétérinaires), <strong>et</strong> professionnels de la filière à travers leurs organisations (GDSou d’autres types de structures). Il importe donc que les acteurs de chacune <strong>des</strong> filièresanimales participent, organisent <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent en œuvre <strong>des</strong> mesures contre les maladiesanimales non réglementées les concernant. L’idée d’une vision commune autour d’un typede surveillance <strong>et</strong> <strong>des</strong> zones à cibler pour c<strong>et</strong>te surveillance est nécessaire pour l’obtentionde résultats probants.Dans le cadre de la filière apicole, l’action de l’Etat se limite à la lutte contre les maladiesréputées contagieuses (nosémose <strong>et</strong> loque américaine), les mesures de police sanitaire quileur sont applicables ne pouvant être engagées que lorsqu’elles sont portées à laconnaissance du DDSV (déclaration). En ce sens, on peut regr<strong>et</strong>ter le manque d’importanceattribué à la participation <strong>des</strong> groupements sanitaires apicoles agréés (GDSA, ASAD, <strong>et</strong>c.)aux opérations de lutte contre ces maladies, ne serait-ce que pour augmenter l’adhésion<strong>des</strong> apiculteurs aux opérations de dépistage <strong>et</strong> d’assainissement. Il serait d’ailleurssouhaitable de pouvoir déléguer <strong>des</strong> actions sanitaires à ces organisations, commecela se fait dans certains départements, où le GDS apicole est chargé de l’ensemble oud’une partie du suivi sanitaire apicole,. Cela pourrait se traduire par l’établissement d’uneconvention DDSV-GDS <strong>et</strong> par l’octroi de subventions.Le GDS apicole pourrait gérer, le cas échéant, les déclarations annuelles de ruches <strong>et</strong>d’autres points spécifiques en accord avec le DDSV.Des maladies très répandues comme la varroase pourraient justifier, en outre, une actioncollective (à caractère facultatif à sa mise en place) gérée avec l’aide de l’Etat par lesgroupements sanitaires apicoles, marquée par un engagement ferme <strong>des</strong> apiculteursy adhérant, <strong>et</strong> répondant à un plan d’action départementale, régionale ou nationale.91

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