PDF (Intro, Chapitre 1, 2) - Les thèses en ligne de l'INP - Institut ...
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2.2. Modèle d’écoulem<strong>en</strong>t dans les plisles solutions analytiques pour Re w < 6. Au <strong>de</strong>là, le gradi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> pression est très différ<strong>en</strong>t <strong>de</strong>la solution analytique affine. Ce <strong>de</strong>rnier résultat a permis à Oxarango et B<strong>en</strong>machou et al. <strong>de</strong>définir un Reynolds <strong>de</strong> filtration limite pour leur modèle.Transition vers un écoulem<strong>en</strong>t turbul<strong>en</strong>t La transition laminaire-turbul<strong>en</strong>t est un autreaspect important <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’écoulem<strong>en</strong>t dans les canaux avec vitesse pariétale. En effet, <strong>en</strong>raison du nombre <strong>de</strong> Reynolds du canal élevé Re 0 , dans le cas <strong>de</strong> la filtration <strong>de</strong> l’air l’écoulem<strong>en</strong>tpour un canal avec parois imperméables est turbul<strong>en</strong>t. Il est donc intéressant <strong>de</strong> déterminer sil’écoulem<strong>en</strong>t pariétal est un facteur retardant ou générateur <strong>de</strong> la transition vers un écoulem<strong>en</strong>tturbul<strong>en</strong>t.<strong>Les</strong> résultats expérim<strong>en</strong>taux prés<strong>en</strong>tés par Raithby et Knuds<strong>en</strong> [108], montr<strong>en</strong>t que l’écoulem<strong>en</strong>t,dans un canal avec aspiration uniforme reste laminaire pour <strong>de</strong>s nombres Reynolds <strong>de</strong>pli allant jusqu’à 14000 et un nombre <strong>de</strong> Reynolds <strong>de</strong> filtration compris <strong>en</strong>tre 10 et 20. Poureux, la transition vers un écoulem<strong>en</strong>t turbul<strong>en</strong>t est ainsi retardée. <strong>Les</strong> perturbations donnantnaissance à la turbul<strong>en</strong>ce sont emm<strong>en</strong>ées à travers les parois poreuses ce qui retar<strong>de</strong> la transitionvers un écoulem<strong>en</strong>t turbul<strong>en</strong>t. De plus, ceux-ci précis<strong>en</strong>t que Huesman et Eckert ont montréexpérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t, pour le cas <strong>de</strong> l’injection, que la transition vers un écoulem<strong>en</strong>t turbul<strong>en</strong>tétait retardée par la prés<strong>en</strong>ce d’un écoulem<strong>en</strong>t pariétal.Écoulem<strong>en</strong>t dans <strong>de</strong>s canaux non-symétriques L’écoulem<strong>en</strong>t dans <strong>de</strong>s canaux non-symétriquesa fait aussi l’objet d’étu<strong>de</strong>s. Ainsi, Chellam et Liu [22] ont déterminé numériquem<strong>en</strong>tl’écoulem<strong>en</strong>t dans un canal avec vitesse pariétale le long d’une paroi du canal, l’autre étantimperméable. Bujurke et al. [18] ont considéré que chacune <strong>de</strong>s parois peut avoir une vitessepariétale différ<strong>en</strong>te. Trois configurations différ<strong>en</strong>tes sont alors mises <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce et pour chacune<strong>de</strong> ces configurations, ils détermin<strong>en</strong>t la solution par un développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> série.– Injection pour les <strong>de</strong>ux parois mais à <strong>de</strong>s vitesses différ<strong>en</strong>tes– Aspiration pour les <strong>de</strong>ux parois mais à <strong>de</strong>s vitesses différ<strong>en</strong>tes– Injection pour une paroi et aspiration pour l’autreConclusion En résumé <strong>de</strong> ce que nous savons <strong>de</strong> l’écoulem<strong>en</strong>t dans un pli pour la configurationqui nous intéresse (grands nombres <strong>de</strong> Reynolds <strong>de</strong> filtration), on peut noter :– Dans le cas d’un écoulem<strong>en</strong>t dans un canal avec une vitesse pariètale uniforme, il existe <strong>de</strong>ssolutions affines <strong>de</strong> l’écoulem<strong>en</strong>t aussi bi<strong>en</strong> pour l’aspiration que pour l’injection. Dans lecas <strong>de</strong>s faibles nombres <strong>de</strong> Reynolds, cet écoulem<strong>en</strong>t est quasim<strong>en</strong>t parabolique. Par contre,pour les grands nombres Reynolds <strong>de</strong> filtration, l’écoulem<strong>en</strong>t est quasim<strong>en</strong>t uniforme dansle pli d’<strong>en</strong>trée et sinusoïdal dans le plis <strong>de</strong> sortie.– <strong>Les</strong> solutions obt<strong>en</strong>ues pour les grands nombres <strong>de</strong> Reynolds <strong>de</strong> filtration aussi bi<strong>en</strong> pourl’aspiration (profil <strong>de</strong> vitesse “uniforme”) que pour l’injection pariètale (profil <strong>de</strong> vitesse“sinusoïdal”) sont <strong>de</strong>s solutions stables.– Par ailleurs, dans le cas d’une aspiration pariétale uniforme , <strong>de</strong>s calculs numériques pourun canal <strong>de</strong> longueur fini avec un grand nombre <strong>de</strong> Reynolds <strong>de</strong> filtration, ont montré unbon accord avec la solution affine. Il <strong>en</strong> est <strong>de</strong> même pour les résultats expérim<strong>en</strong>tauxobt<strong>en</strong>us égalem<strong>en</strong>t dans la même configuration.– L’injection et l’aspiration pariétale retar<strong>de</strong> la transition vers un écoulem<strong>en</strong>t turbul<strong>en</strong>t.61