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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre VV<br />

VV<br />

éprouvait un grand respect pour les Hindous qui le<br />

respectaient également Il expliqua à ses soldats que s’ils<br />

voulaient observer le corps, il faudrait que la compagnie<br />

fasse une halte ici, mais il leur fallait donner leur parole<br />

d’honneur qu’ils n’essayeraient pas de toucher le corps, se<br />

conformant ainsi au vœu de la population. Tant de<br />

personnes avaient été voir ce corps que les pierres qui<br />

entouraient le baldaquin où il était étendu, et sur lesquelles<br />

les visiteurs s’asseyaient, étaient usées.<br />

Après que les soldats eurent regardé le corps, ils<br />

s’éloignèrent un peu et préparèrent leur campement pour la<br />

nuit Quand ils eurent achevé leur travail, un <strong>des</strong> sergents<br />

demanda au capitaine une permission pour s’absenter (je<br />

tiens la chose du capitaine lui-même). <strong>Le</strong> capitaine répondit<br />

au sergent : « Je crois savoir ce que tu désires faire. Tu veux<br />

essayer de toucher ce corps. Alors, à moins que tu me<br />

donnes ta parole d’honneur que tu n’essayeras pas de<br />

toucher le corps, je te refuserai ta permission. » <strong>Le</strong> sergent<br />

donna sa parole d’honneur, obtint sa permission, et alla<br />

observer le corps. À cette époque, les sous-officiers portaient<br />

une petite cravache. Il marcha vers le corps, essaya de le<br />

toucher avec cette cravache, et tomba mort ! <strong>Le</strong> capitaine me<br />

dit que j’étais le premier à en être informé. Bien entendu,<br />

j’avais d’abord eu l’idée que quelqu’un veillait et avait tiré<br />

sur le sergent pour se venger, mais le capitaine me dit qu’il<br />

s’était immédiatement rendu sur place pour faire un examen<br />

complet du corps du sergent, sur lequel il n’y avait aucune<br />

trace de blessure. Il rendit compte de l’événement au<br />

ministère de la Guerre à Londres et son rapport y est encore<br />

aujourd’hui dans les archives.<br />

Dans notre laboratoire, nous avons fait <strong>des</strong> expériences<br />

sur la condition appelée mort. <strong>Le</strong>s épreuves ne dépendirent<br />

pas de nos impressions personnelles, mais furent<br />

enregistrées par une caméra qui prenait <strong>des</strong> milliers de<br />

clichés par seconde. Une image est surimposée sur un point<br />

de lumière qui se déplace rapidement Lors de la<br />

photographie, le film retrace un assemblage de points<br />

lumineux d’où nous tirons l’image complète. On la reproduit<br />

alors sous fort agrandissement et on ralentit le film jusqu’à<br />

ce qu’il puisse être projeté sur un écran ordinaire. On peut<br />

alors le passer aux rayons X et voir la formation complète<br />

d’un élément de <strong>vie</strong>.<br />

Nous avons reçu la visite de beaucoup de gens atteints<br />

d’une maladie qui, à leur connaissance, ne devait plus les<br />

Spaldingggg 602

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