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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre III III III III<br />

Il n’y eut ni lever ni coucher de soleil, mais seulement un<br />

jour splendide et continu. Ce n’était pas un rêve vague, mais<br />

une réalité effective de chaque instant. Une vue prodigieuse<br />

sur l’avenir s’ouvrit devant nous. L’horizon parut reculer<br />

jusque dans l’éternité, ou plutôt, selon l’expression de<br />

Thomas, s’agrandir en un océan illimité et éternel de <strong>vie</strong><br />

palpitante et vibrante. <strong>La</strong> magnificence en tenait à ce qu’elle<br />

ne nous était pas réservée, mais qu’il était donné à chacun<br />

de la contempler.<br />

<strong>Le</strong> quatrième jour, Thomas proposa de <strong>des</strong>cendre à la<br />

salle <strong>des</strong> archives pour reprendre notre traduction. À peine<br />

eûmes-nous esquissé le geste de nous y rendre que nous<br />

nous trouvâmes tous réunis dans la pièce en question. Je<br />

laisse au lecteur le soin d’imaginer notre étonnement et<br />

notre joie. Sans le moindre effort physique de notre part et<br />

sans même en avoir la moindre conscience, nous étions<br />

<strong>des</strong>cendus de deux étages en volant par-<strong>des</strong>sus les escaliers.<br />

Et voici que nous étions dans la salle parmi les documents<br />

sur lesquels nous avions travaillé. <strong>La</strong> pièce était illuminée,<br />

chaude et sympathique, et nous pouvions nous y déplacer à<br />

volonté sans le moindre effort.<br />

Nous prîmes une <strong>des</strong> tablettes et la mîmes en place pour<br />

l’étudier. <strong>Le</strong> texte et le sens nous furent aussitôt<br />

parfaitement traduits. Tandis que nous mettions par écrit la<br />

traduction, il arriva que <strong>des</strong> pages entières se trouvèrent<br />

soudain remplies d’un texte écrit de notre propre écriture.<br />

Nous n’avions plus besoin que de rassembler les feuillets et<br />

de les relier en un manuscrit. Continuant de la sorte, nous<br />

achevâmes manuscrit après manuscrit. À deux heures de<br />

l’après-midi nous en avions achevé et mis en ordre douze, de<br />

plus de quatre cents pages chacun, et cela sans éprouver la<br />

moindre fatigue de cette agréable occupation.<br />

Nous étions tellement absorbés par notre travail que<br />

nous n’avions pas conscience de la présence d’autres<br />

personnes dans la pièce. Tout à coup, Thomas se leva et<br />

s’avança en saluant. Nous regardâmes les arrivants.<br />

C’étaient Jésus, Marie, notre hôtesse, et Chander Sen. Ce<br />

dernier était l’homme <strong>des</strong> documents, que nous avions<br />

d’abord appelé le <strong>vie</strong>il homme <strong>des</strong> documents, mais que nous<br />

appelions maintenant le « jeune homme ». Il y avait aussi<br />

Bagget Irand et un étranger qui nous fut présenté sous le<br />

nom de Ram Chan Rah, mais que chacun appelait<br />

familièrement Bud Rah.<br />

Spaldingggg 256

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