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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

2.12.<strong>La</strong> fillette croyante. - <strong>La</strong> maison qui pousse toute<br />

seule. - <strong>Le</strong> guet-apens du gouverneur. – intervention de<br />

Jésus et de Bouddha<br />

Nous nous levâmes de très bonne heure le lendemain<br />

matin, et nous nous mîmes en route avant le lever du soleil<br />

pour le village natal de Bagget Irand où nous arrivâmes<br />

douze jours plus tard. Nous y fûmes reçus par les amis qui<br />

nous avaient rendu visite pendant notre dernier après-midi<br />

dans le désert, et nous acceptâmes avec bonheur leur<br />

invitation à nous reposer chez eux pendant quelques jours.<br />

On nous conduisit à <strong>des</strong> chambres fort luxueuses en<br />

comparaison de nos logements du désert. <strong>Le</strong> souper devait<br />

être prêt une demi-heure plus tard. Nous nous rendîmes<br />

présentables et entrâmes dans la pièce voisine où nous<br />

rencontrâmes plusieurs amis dont nous avions déjà fait<br />

connaissance en voyageant plus au sud. Ils nous<br />

souhaitèrent la bienvenue de tout cœur et nous informèrent<br />

que tout le village était notre domaine, chaque porte étant<br />

prête à s’ouvrir toute grande pour nous recevoir.<br />

<strong>Le</strong> gouverneur du village nous fit un charmant discours<br />

de bienvenue au moyen d’un interprète. Il nous informa que<br />

le souper aurait lieu chez lui et que nous allions nous y<br />

rendre immédiatement. Nous quittâmes la chambre,<br />

gouverneur en tête, avec sa garde de deux soldats, un à<br />

droite, un à gauche, comme il est de règle dans le pays.<br />

Venaient ensuite Raymond avec notre hôtesse, puis Thomas<br />

avec la dame magnifique, et enfin Émile, sa mère Marie, et<br />

moi, tandis que le reste de l’expédition suivait.<br />

Nous n’avions parcouru qu’une petite distance quand<br />

une fillette pauvrement vêtue se détacha de la foule qui nous<br />

observait, et demanda dans la langue du pays si elle pouvait<br />

parler à Marie. <strong>Le</strong> gouverneur la repoussa brutalement,<br />

disant qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de gens de sa<br />

sorte. Marie prit mon bras et celui d’Émile et nous sortîmes<br />

<strong>des</strong> rangs pour écouter ce que la fillette avait à dire. Voyant<br />

cela, notre hôtesse hésita un instant, puis dit qu’elle désirait<br />

s’arrêter. Tandis qu’elle sortait <strong>des</strong> rangs, toute la<br />

compagnie s’arrêta. Marie expliqua au gouverneur qu’elle<br />

désirait voir tout le monde continuer son chemin et prendre<br />

place à table. Quand ce serait fait, elle nous aurait sûrement<br />

rejoints.<br />

Spaldingggg 219

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