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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

forçons à marcher pesamment avec nous faute de pouvoir les<br />

imiter.<br />

Tout se passa bien jusqu’à la fin du septième jour. Cet<br />

après-midi-là, vers cinq heures, nous sortions juste d’un<br />

profond ravin que nous avions suivi pour accéder à une zone<br />

plus dégagée en aval. Un membre de l’expédition signala <strong>des</strong><br />

cavaliers dans le lointain. Nous les examinâmes à la jumelle<br />

et comptâmes vingt-sept cavaliers paraissant armés<br />

jusqu’aux dents. Nous en rendîmes compte à Jast. Il<br />

répondit qu’il s’agissait probablement de ces ban<strong>des</strong><br />

errantes qui infestaient le pays. Nous demandâmes si c’était<br />

un groupe de bandits. Il répondit que c’en était<br />

probablement un, car aucun troupeau ne les accompagnait.<br />

Nous quittâmes la piste et nous avançâmes vers un<br />

massif d’arbres où nous établîmes notre camp pour la nuit.<br />

Pendant ce temps, deux d’entre nous traversèrent le torrent<br />

près du campement et montèrent sur une crête d’où ils<br />

pouvaient apercevoir le terrain sur lequel nous avions<br />

découvert le groupe de cavaliers. En arrivant au sommet, les<br />

deux firent halte et regardèrent à la jumelle, puis se<br />

hâtèrent de revenir au camp. Dès qu’ils furent à portée de<br />

voix, ils annoncèrent que le groupe de cavaliers n’était pas à<br />

plus de cinq kilomètres et se dirigeait vers nous.<br />

Juste à ce moment quelqu’un remarqua qu’une tempête<br />

se préparait. Nous examinâmes le ciel, et y vîmes en effet de<br />

lourds bancs de nuages qui se rassemblaient au nord-ouest<br />

et du brouillard qui se rapprochait de tous côtés. Nous nous<br />

sentîmes très mal à l’aise, car nous pouvions maintenant<br />

voir la bande de cavaliers <strong>des</strong>cendre droit sur notre camp.<br />

Bien que nous fussions trente-deux, nous ne possédions pas<br />

une seule arme à feu, et cela nous troublait fort.<br />

Bientôt la tempête nous atteignit avec la violence d’un<br />

ouragan. Nos appréhensions ne firent que grandir, car nous<br />

avions déjà eu l’expérience de la fureur d’un ouragan dans<br />

ces solitu<strong>des</strong> montagneuses. Pendant un moment, un vent de<br />

cent vingt kilomètres à l’heure chargé de fines particules de<br />

glace nous fouetta et rugit autour de nous. Nous craignîmes<br />

d’être forcés de déplacer le camp pour éviter la chute <strong>des</strong><br />

branches brisées. Puis l’atmosphère se calma à l’endroit où<br />

nous étions. Nous pensâmes un moment que la tempête se<br />

limiterait à un grain passager comme il en sur<strong>vie</strong>nt souvent<br />

dans ce pays.<br />

<strong>Le</strong> clair-obscur laissant une certaine visibilité, nous nous<br />

préoccupâmes de mettre de l’ordre. dans les tentes, ce qui<br />

Spaldingggg 188

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