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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II<br />

II<br />

1.7. <strong>La</strong> multiplication <strong>des</strong> pains. - <strong>La</strong> parole créatrice - <strong>Le</strong><br />

Christ dans l’homme<br />

À notre retour, nous trouvâmes une quantité d’étrangers<br />

rassemblés à Asmah. Ils venaient <strong>des</strong> environs. Un certain<br />

nombre de Maîtres se groupaient en vue d’un pèlerinage à<br />

un village éloigné de près de quatre cents kilomètres. Cela<br />

nous étonna, car nous avions excursionné dans cette<br />

direction et constaté qu’à cent vingt kilomètres la piste<br />

s’enfonçait dans un désert sablonneux. Ce désert était<br />

d’ailleurs plutôt un haut plateau couvert de dunes<br />

mouvantes sous l’action <strong>des</strong> vents, et où la végétation était<br />

fort maigre. Au-delà, la piste escaladait une petite chaîne de<br />

montagnes formant un contrefort <strong>des</strong> Himalayas. <strong>Le</strong> soir,<br />

nous fûmes invités à nous joindre au pèlerinage. On devait<br />

partir le lundi suivant. On nous prévint qu’il était inutile<br />

d’emporter nos bagages les plus lourds parce que nous<br />

re<strong>vie</strong>ndrions à Asmah avant de franchir la chaîne principale<br />

<strong>des</strong> Himalayas.<br />

Jast et Neprow avaient naturellement tout préparé, et le<br />

lundi matin, de très bonne heure, nous nous joignîmes aux<br />

trois cents partants. <strong>La</strong> plupart souffraient d’infirmités dont<br />

ils espéraient guérir. Tout alla bien jusqu’au samedi. Mais<br />

alors éclata le plus effroyable orage dont il nous eût été<br />

donné d’être témoins. Pendant trois jours et trois nuits il<br />

tomba <strong>des</strong> trombes d’eau qui étaient, paraît-il,<br />

annonciatrices de l’été. Nous étions campés dans un endroit<br />

très confortable, et l’orage ne nous gêna en rien. Nous<br />

avions surtout peur pour le ravitaillement, sachant qu’un<br />

retard prolongé serait très ennuyeux pour tous les<br />

intéressés. En effet, ceux-ci n’avaient apporté de vivres que<br />

le strict nécessaire pour le voyage, sans tenir compte <strong>des</strong><br />

retards possibles. <strong>Le</strong> retard nous paraissait doublement<br />

grave, car nous n’apercevions pas d’autre solution que de<br />

retourner à Asmah pour recompléter nos provisions. Or, cela<br />

impliquait près de deux cents kilomètres à parcourir, dont<br />

la majeure partie à travers le désert de sable déjà décrit.<br />

<strong>Le</strong> jeudi matin, un soleil radieux se leva par temps clair,<br />

et nous songeâmes à nous remettre en route. Mais on nous<br />

informa qu’il était préférable d’attendre le séchage de la<br />

piste et la baisse <strong>des</strong> rivières. <strong>Le</strong> voyage serait plus aisé.<br />

L’un de nous fit part de notre crainte unanime de voir nos<br />

Spaldingggg 42

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