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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre III III III III<br />

Après le repas, nous sortîmes avec Thomas qui nous dit<br />

qu’Émile et lui avaient trouvé le Bandit Noir sérieusement<br />

blessé et incapable de bouger, car il était pris sous son<br />

cheval. Ils l’avaient dégagé et emporté vers un abri<br />

provisoire où ils l’avaient installé aussi confortablement que<br />

possible. Puis ils avaient appelé notre, hôtesse et avaient<br />

confié le bandit à ses bons soins. Quand ses plaies furent<br />

pansées, il la pria de demander à son Dieu s’il voulait bien<br />

lui montrer ce qu’il fallait faire pour lui ressembler. Il<br />

demanda également à notre hôtesse de lui apprendre à prier.<br />

Elle lui demanda s’il désirait recouvrer la santé. Il<br />

répondit : « Oui, je veux vous ressembler entièrement. » Elle<br />

répliqua : « Maintenant que tu as demandé la santé, ta prière<br />

a reçu une réponse. Tu es tout à fait bien portant. »<br />

L’homme tomba alors dans un profond assoupissement. À<br />

minuit, ses blessures s’étaient complètement fermées et il<br />

n’en restait pas la moindre cicatrice. Thomas pût le<br />

constater en faisant sa ronde. L’homme se leva, s’habilla, et<br />

s’offrit pour apporter ses soins aux rescapés.<br />

Nous vîmes également se rétablir complètement un<br />

grand nombre d’hommes que nous estimions voués à glisser<br />

dans les gran<strong>des</strong> ténèbres. Certains se crispaient de terreur<br />

à l’approche de nos amis au point qu’il devint indispensable<br />

de les séparer <strong>des</strong> autres.<br />

Quand le travail de sauvetage fut achevé, le Bandit Noir<br />

circula parmi ses compagnons blessés en faisant l’impossible<br />

pour calmer leur frayeur. Beaucoup ressemblaient à <strong>des</strong><br />

animaux pris au piège, craignant une mort affreuse dans les<br />

tortures, car telle était dans ce pays la sentence répressive<br />

contre les bandits que l’on capturait. Cette idée était<br />

tellement ancrée dans leur cerveau qu’ils ne réagissaient à<br />

aucune <strong>des</strong> bontés qu’on leur prodiguait. Ils craignaient que<br />

nos efforts pour rétablir leur santé ne fussent <strong>des</strong>tinés qu’à<br />

nous permettre de les torturer plus longtemps. Finalement<br />

ils furent tous guéris, bien qu’un petit nombre eût traîné<br />

pendant <strong>des</strong> mois dans l’espoir non dissimulé de reculer le<br />

jour de leur torture.<br />

Quelque temps après, le Bandit Noir réunit tous les<br />

anciens blessés qui voulurent se joindre à lui et forma une<br />

troupe de protection contre les raids éventuels. Il amena<br />

aussi beaucoup d’habitants à se joindre à cette unité. Nous<br />

fûmes informés plus tard qu’à partir de ce jour les ban<strong>des</strong> de<br />

brigands n’avaient jamais plus essayé de piller cette région.<br />

Deux détachements de notre expédition traversèrent<br />

Spaldingggg 281

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