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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

<strong>Le</strong> travail matériel de l’expédition nous avait tellement<br />

occupés que nous avions négligé de leur décrire nos<br />

expériences autrement que fragmentairement. Surgissant<br />

virtuellement d’un ciel pur, l’apparition de nos amis les avait<br />

laissés complètement sidérés, ce dont nous les taquinâmes<br />

gentiment.<br />

Toutes présentations faites, notre cantinier prit à part<br />

Émile et Thomas et leur dit d’un air d’impuissance<br />

désespérée : Comment vais-je nourrir tout ce monde ? Nos<br />

vivres ne sont pas encore arrivés. Il nous reste à peine assez<br />

de provisions pour le dîner de ce soir et le petit déjeuner de<br />

demain matin. En outre, tout est prêt pour notre départ.<br />

Raymond, le commandant de notre expédition, avait prêté<br />

l’oreille à leur conversation. Il les rejoignit et je pus<br />

l’entendre demander : Au nom du ciel, d’où sont venus tous<br />

ces gens ?<br />

Thomas le regarda en souriant et lui répondit :<br />

Raymond, vous avez mis dans le mille. Ils sont venus<br />

directement du ciel. Regardez, ils n’ont pas de moyens de<br />

transport. Raymond répondit : Ce qui m’étonne le plus c’est<br />

qu’ils n’ont pas l’air d’avoir <strong>des</strong> ailes. À leur atterrissage<br />

dans le sable, nous aurions dû entendre un bruit sourd, car<br />

ils sont nombreux. Mais nous n’avons même pas entendu<br />

cela. Je conclus donc pour l’instant que votre suggestion<br />

parfaitement logique est exacte.<br />

Émile se tourna vers le rassemblement et dit que pour<br />

calmer les craintes du cantinier il allait être obligé de<br />

gronder les visiteurs pour n’avoir pas apporté leurs<br />

provisions, car les nôtres se révélaient insuffisantes. <strong>Le</strong><br />

cantinier parut fort embarrassé et expliqua qu’il n’était pas<br />

dans ses intentions de dire les choses aussi crûment, mais<br />

que le fait n’en demeurait pas moins, il n’y avait pas à<br />

manger pour tout le monde les visiteurs se mirent tous à<br />

rire joyeusement, ce qui parut l’embarrasser encore<br />

davantage.<br />

Marie assura qu’il n’y avait pas à craindre d’ennuis ou de<br />

désagréments. Notre hôtesse et la dame magnifique du<br />

banquet dirent qu’elles se feraient un plaisir de prendre la<br />

charge et la responsabilité du dîner, car les nouveaux<br />

arrivants nous avaient rendu visite avec l’intention bien<br />

arrêtée de partager ce repas avec nous. <strong>Le</strong> cantinier parut<br />

soulagé et accepta bien vite le service proposé.<br />

Il était tard dans l’après-midi. C’était l’un de ces jours où<br />

la brise paraissait littéralement caresser le désert de Gobi,<br />

Spaldingggg 200

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