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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre VV<br />

VV<br />

conducteur parut sortir tout droit <strong>des</strong> pierres sans avoir la<br />

moindre égratignure.<br />

Un autre événement se produisit dans les mêmes<br />

circonstances. <strong>Le</strong> cheval ne fit pas ce que l’on attendait de<br />

lui, et son propriétaire commença à le battre. M. Rawson se<br />

borna à tapoter sur la vitre pour attirer l’attention du<br />

conducteur. <strong>Le</strong> cheval traversa immédiatement la rue et<br />

posa son museau contre la vitre !<br />

Pendant la guerre de 1914, F.L. Rawson commandait<br />

une centaine d’hommes. Elle se termina sans qu’aucun d’eux<br />

ait reçu la moindre égratignure, et pourtant ils avaient tous<br />

participé aux plus ru<strong>des</strong> combats. Rawson s’appuyait<br />

essentiellement sur cette affirmation : « Il n’existe rien<br />

d’autre que Dieu. »<br />

<br />

<br />

Nous pourrions raconter presque indéfiniment ce qui se<br />

passe quand on adopte un comportement juste envers<br />

quelque chose. Si nous nous tenons à l’écart d’une chose en<br />

disant qu’elle est impossible, il sur<strong>vie</strong>ndra aussitôt une autre<br />

personne qui l’exécutera en très peu de temps. Cela se passa<br />

ainsi dans presque tous les cas.<br />

Alexander Graham Bell en fut un bon exemple. Notre<br />

famille le connaissait très bien. Il vivait à Jamestown, dans<br />

le comté de New York. Il parcourut cent kilomètres à pied<br />

entre Jamestown et Buffalo pour prendre contact avec mon<br />

père et ses deux frères, qui étaient alors de petits banquiers<br />

à Buffalo. Il leur demanda de lui prêter 2 000 dollars pour<br />

lui permettre d’assister aux cours de l’Institut Technique de<br />

Boston, de perfectionner l’instrument qu’il avait inventé, et<br />

de l’installer en 1876 dans les terrains du Centenaire à<br />

Philadelphie. Ils lui prêtèrent l’argent demandé. Quand les<br />

administrateurs de la banque eurent vent de l’emprunt, ils<br />

allèrent voir mon père et mes oncles pour leur demander<br />

leur démission, tellement ils étaient certains que Bell ne<br />

perfectionnerait jamais son téléphone. On installa <strong>des</strong><br />

cabines sur les terrains du Centenaire. En payant un franc,<br />

les gens pouvaient entrer dans une cabine, appeler leurs<br />

amis dans une autre cabine, et causer avec eux. Ce petit<br />

appareil souleva un tel intérêt qu’il rapporta plus d’argent<br />

que n’importe quelle installation de l’Exposition du<br />

Centenaire.<br />

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