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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II<br />

II<br />

la sensation d’être emportés sur <strong>des</strong> ailes silencieuses. En<br />

regardant au loin, on perdait tout sens de la gravitation, et<br />

il était difficile de s’imaginer que l’on ne planait pas dans<br />

l’espace. Personnellement, j’avais si bien perdu le sens de la<br />

pesanteur que je flottais au-<strong>des</strong>sus du toit. Au bruit d’une<br />

voix, j’y retombai si rudement que je ressentis un choc dont<br />

les effets mirent plusieurs jours à se dissiper..<br />

Ce matin-là, nous décidâmes de rester trois jours au<br />

temple ; n’ayant plus qu’un seul endroit intéressant à visiter<br />

avant de retrouver les autres sections. Émile avait apporté<br />

<strong>des</strong> messages. L’un d’eux nous informait que la section de<br />

notre chef avait visité notre temple trois jours seulement<br />

auparavant. Après le petit déjeuner, nous sortîmes pour voir<br />

le brouillard se dissiper graduellement. Nous l’observâmes<br />

jusqu’à disparition complète et apparition du soleil. On<br />

voyait le petit village niché sous la falaise de la vallée<br />

s’étendant au loin.<br />

Nos amis ayant décidé de visiter le village, nous<br />

demandâmes la permission de les accompagner. Ils<br />

répondirent par l’affirmative en riant et nous conseillèrent<br />

de nous servir du panier, disant qu’ainsi nous aurions, à<br />

l’arrivée, un aspect plus présentable que si nous tentions<br />

d’employer leur mode de locomotion. On nous <strong>des</strong>cendit<br />

donc un à un sur le surplomb et, de là, sur le petit plateau<br />

qui dominait le village. À peine le dernier de nous avait-il<br />

sauté du panier que nos amis étaient là. Nous <strong>des</strong>cendîmes<br />

tous ensemble au village, où nous passâmes la majeure<br />

partie de la journée.<br />

C’était un <strong>vie</strong>ux village bizarre, caractéristique de ces<br />

régions montagneuses. Il comprenait une vingtaine de<br />

maisons creusées dans la paroi de la falaise. <strong>Le</strong>s ouvertures<br />

se bouchaient avec <strong>des</strong> dalles de pierre. On avait adopté ce<br />

mode de construction pour éviter que les maisons ne<br />

s’écrasent sous le poids <strong>des</strong> neiges hivernales. <strong>Le</strong>s villageois<br />

ne tardèrent pas à se rassembler. Émile leur parla quelques<br />

instants et il fut convenu qu’une réunion aurait lieu le<br />

lendemain après-midi. Des messagers furent envoyés pour<br />

prévenir les gens du voisinage désireux d’y assister.<br />

On nous informa que Jean-Baptiste avait vécu dans ce<br />

village et reçu certains enseignements dans le temple.<br />

Celui-ci était exactement dans le même état qu’à cette<br />

époque. On nous montra l’emplacement de la maison que<br />

Jean avait habitée, mais qui avait été détruite. Quand nous<br />

retournâmes au temple en fin de journée, le temps s’était<br />

Spaldingggg 90

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