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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

plus grande et de la plus ancienne <strong>des</strong> trois villes, et qu’elle<br />

était remplie de trésors.<br />

Un beau matin, l’équipe qui relevait la nôtre signala que<br />

<strong>des</strong> cavaliers approchaient du camp par le nord. Nous<br />

remontâmes et vîmes qu’ils se dirigeaient vers nous. Ce<br />

devait être encore une bande de brigands, car ils suivaient<br />

manifestement la piste qui nous avait amenés ici. Tandis que<br />

nous regardions, Jast arriva et dit : C’est une bande de<br />

brigands décidés à piller le camp, mais je ne crois pas qu’il y<br />

ait lieu d’avoir peur.<br />

Nous les laissâmes approcher. Ils s’arrêtèrent à cinq<br />

cents mètres de notre camp. Peu après, deux d’entre eux<br />

vinrent à nous et, après avoir échangé <strong>des</strong> salutations,<br />

demandèrent ce que nous faisions là. Nous leur dîmes que<br />

nous essayions de trouver les ruines d’une cité antique. Ils<br />

répliquèrent qu’ils n’en croyaient pas un mot et nous<br />

soupçonnaient d’être <strong>des</strong> chercheurs d’or. Ils se proposaient<br />

de piller notre équipement et nos vivres.<br />

Nous leur demandâmes s’ils étaient <strong>des</strong> soldats du<br />

gouvernement. Ils répondirent qu’ils ne reconnaissaient<br />

aucun gouvernement, car dans ce pays la bande la plus forte<br />

faisait la loi. Ne voyant pas trace chez nous d’émoi ni<br />

d’armes à feu, ils conclurent vraisemblablement que nous<br />

étions bien plus nombreux qu’il n’apparaissait au premier<br />

abord. Ils retournèrent alors vers leur bande pour délibérer.<br />

Bientôt les deux négociateurs revinrent. Ils nous dirent que<br />

si nous nous soumettions pacifiquement, ils ne feraient de<br />

mal à personne. Dans le cas contraire, ils avanceraient et<br />

tueraient tous ceux qui résisteraient. Ils nous donnèrent dix<br />

minutes pour nous décider, après quoi ils chargeraient sans<br />

préavis. Jast répondit qu’il n’y aurait de notre part ni<br />

résistance ni reddition, ce qui parut les irriter. Ils firent<br />

faire volte-face à leurs chevaux et retournèrent vers leurs<br />

congénères en brandissant leurs armes. Sur quoi toute la<br />

bande nous chargea au triple galop.<br />

Je confesse mon épouvante. Mais .presque<br />

instantanément nous fûmes entourés par de nombreuses<br />

formes semblables à <strong>des</strong> ombres à cheval galopant autour de<br />

nous. Puis ces formes se précisèrent, devinrent plus<br />

vivantes, et se multiplièrent. Nos visiteurs les avaient<br />

évidemment aperçues. <strong>Le</strong>s uns tirèrent rapidement sur les<br />

rênes de leurs montures. <strong>Le</strong>s chevaux <strong>des</strong> autres s’arrêtèrent<br />

spontanément, se cabrèrent, se dérobèrent, et échappèrent<br />

au contrôle de leurs cavaliers. Un seul instant avait suffi<br />

Spaldingggg 197

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