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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

clairement que, d’une manière ou d’une autre, il fallait que<br />

chacun fît lui-même l’effort nécessaire pour escalader les<br />

hauteurs s’il voulait percevoir la splendeur de l’au-delà.<br />

Tout vestige de <strong>vie</strong>illesse avait disparu chez Chander<br />

Sen, que nous considérions comme ressuscité d’entre les<br />

morts. Il se tourna vers ses amis et prit aussitôt la parole.<br />

J’entends toujours les mots qu’il prononça comme s’ils<br />

étaient en or sur une tablette placée perpétuellement devant<br />

moi. Sa voix, d’une majesté indicible et sans aucune<br />

affectation, contenait simplement une note claire et<br />

profonde de sincérité et de force. Il dit : Chers amis, vous ne<br />

pouvez savoir la joie, la paix, et la grande bénédiction que<br />

vous m’avez données en me réveillant comme vous l’avez fait.<br />

Un moment plus tôt, tout était sombre. Je me tenais là,<br />

craignant d’avancer, et ne pouvant reculer. Je ne puis<br />

exprimer mes sensations que d’une manière. J’étais<br />

engouffré dans une grande obscurité d’où je me réveillai<br />

subitement, et maintenant je suis à nouveau avec vous.<br />

Puis son visage devint si éclatant de joie qu’il était<br />

impossible de douter de sa sincérité. Il se tourna vers nous<br />

et dit : Chers amis, combien j’aime penser à, notre<br />

association. Vous ne pouvez savoir la joie que j’ai eue en<br />

vous serrant la main. Quel bonheur ce fut pour moi de voir,<br />

de connaître, et de ressentir la sincérité avec laquelle vous<br />

avez accepté l’intervention de mes chers ai<strong>des</strong> que je puis<br />

bien qualifier de divins ! Si vous pou<strong>vie</strong>z voir par mes yeux<br />

en ce moment, vous connaîtriez la bénédiction dont je fais<br />

l’expérience. Ma plus grande joie réside dans ma certitude<br />

absolue que chacun de vous en arrivera au même stade que<br />

moi et connaîtra alors la même joie. Je peux bien dire qu’il<br />

vaut la peine d’avoir vécu une <strong>vie</strong> entière pour jouir d’un<br />

instant pareil.<br />

Songez que je vois toute l’éternité se dérouler avec <strong>des</strong><br />

bénédictions semblables. Ne vous étonnez pas de m’entendre<br />

dire que mes yeux en sont presque aveuglés et que la<br />

révélation m’éblouit. J’éprouve un immense désir de projeter<br />

cette vision non seulement devant vous, mais devant tous<br />

mes frères et sœurs du vaste univers de Dieu. Chers frères,<br />

si je pouvais étendre sur vous mes mains transformatrices et<br />

vous élever à ma hauteur, il me semble que mon bonheur<br />

présent serait de beaucoup multiplié. Mais on me montre<br />

que je ne dois pas le faire. Il faut que vous étendiez<br />

vous-mêmes la main transformatrice. Dès que vous l’aurez<br />

fait, vous rencontrerez la main de Dieu prête à serrer la<br />

Spaldingggg 159

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