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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre IV IV IV IV<br />

Une correspondante nous écrit<br />

(Nous intégrons ici la lettre de Mme Grâce G. Hahn, car<br />

elle nous a semblé fort instructive. Mme Hahn faisait partie<br />

du groupe qui accompagnait M. Spalding en Inde.)<br />

Je vais essayer de vous relater quelques-unes <strong>des</strong><br />

expériences que j’ai faites depuis ma dernière lettre.<br />

M. Ghose, un ami de M. Spalding, nous avait invités à<br />

une croisière en bateau jusqu’à Dacca, à l’ashram du Swami<br />

Paramananda. Il serait très difficile de décrire la jungle que<br />

nous avons traversée. En certains endroits, la rivière était si<br />

étroite que deux bateaux n’auraient pu se croiser. Puis le<br />

cours d’eau s’élargissait jusqu’à atteindre huit cents mètres<br />

de large. Tout se déroulait bien, le voyage était merveilleux.<br />

<strong>Le</strong> soir du troisième jour, à huit heures et quart, nous étions<br />

pour la plupart assoupis sur nos couchettes lorsque nous<br />

ressentîmes un terrible choc. Des cris s’élevèrent à<br />

proximité. Nous comprîmes bien vite que nous avions heurté<br />

un autre vapeur. Il va sans dire que la confusion et la<br />

panique régnèrent un certain temps. Nous avons ensuite<br />

appris que le canot de l’autre vapeur avait coulé en quelques<br />

instants. Ayant subi quelques avaries, mais sans avoir à<br />

déplorer de pertes humaines, il nous était impossible de<br />

continuer notre route, et nous avons jeté l’ancre pour la<br />

nuit. Il n’y avait plus de lumières et les bateaux faisaient eau<br />

gravement. <strong>Le</strong> petit garçon de notre hôte est entré<br />

tranquillement au milieu du cercle de gens surexcités sur le<br />

pont et a dit : « Dieu nous a tous sauvés ; Baba (père), puis-je<br />

maintenant aller me coucher ? » Un murmure s’est élevé<br />

durant quelques instants, puis nous avons tous compris la<br />

leçon que ce bienheureux enfant hindou venait de nous<br />

donner. Apaisés, nous sommes retournés à nos couchettes,<br />

certains que tout allait bien. Il s’agissait d’un Maître<br />

potentiel, capable d’apaiser tout un navire par son aplomb<br />

tranquille et son humble foi enfantine.<br />

<strong>Le</strong> lendemain matin, nous avons repris notre route à<br />

petite allure jusqu’à la ville la plus proche et nous sommes<br />

rentrés à Calcutta par le train. Nous rencontrons en ce<br />

moment <strong>des</strong> hindous merveilleux. Un certain M. Sircar a<br />

présenté son livre à M. Spalding, et j’aimerais en citer un<br />

passage qui m’a fortement impressionnée. « <strong>La</strong> Vérité<br />

Spaldingggg 502

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