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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II<br />

II<br />

1.22.Architecture protectrice et défenses naturelles.<br />

Interprétation de la vision <strong>des</strong> rayons. - <strong>Le</strong>s<br />

organisations cléricales. - JE SUIS. - L’Esprit de<br />

service<br />

<strong>Le</strong> lendemain matin, nous quittâmes le village avec<br />

Émile et Jast pour seuls compagnons. Nous nous dirigeâmes<br />

vers un village situé plus au nord, que nous avions choisi<br />

pour hiverner. <strong>Le</strong>s hivers sont très ru<strong>des</strong> dans cette région,<br />

et nous voulions être certains de nous loger confortablement<br />

avant les froids. Là encore, comme en bien d’autres<br />

occasions, nos craintes se révélèrent mal fondées. Dès notre<br />

arrivée, nous trouvâmes <strong>des</strong> logements confortables tout<br />

préparés et n’eûmes que la peine de nous y installer.<br />

<strong>Le</strong> sentier que nous prîmes en partant du village d’Émile<br />

traversait le plateau puis suivait un long ravin serpentant<br />

jusqu’à un col où se trouvait le second village fortifié<br />

défendant le plateau. <strong>Le</strong>s parois du ravin étaient verticales<br />

sur cent à trois cents mètres, puis rejoignaient les<br />

montagnes dont les sommets se dressaient à sept ou huit<br />

cents mètres plus haut. Au sommet du col, deux grands<br />

rebords rocheux écartés de deux cents mètres surplombaient<br />

et encadraient un espace plan d’environ un hectare. On les<br />

avait réunis par une muraille qui avait une douzaine de<br />

mètres de hauteur, vingt mètres d’épaisseur à la base, et dix<br />

au sommet.<br />

Cette muraille constituait un puissant barrage. Elle était<br />

construite de telle sorte que sa crête formait un chemin où<br />

l’on pouvait rouler de gros blocs de rocher. De là, on pouvait<br />

les faire tomber à l’extérieur sur un terrain en pente relié à<br />

une forte déclivité sur laquelle le sentier continuait de<br />

l’autre côté du col. Des points de chute étaient disposés tous<br />

les trente mètres avec <strong>des</strong> surplombs suffisants pour que les<br />

blocs de pierre tombant à l’extérieur ne risquent pas de<br />

heurter la base de la muraille. Un bloc ainsi projeté tombait<br />

d’abord sur la pente, puis roulait sur la déclivité et suivait le<br />

ravin sur au moins six kilomètres avant de s’arrêter, à<br />

moins d’éclater auparavant sous la violence d’un impact.<br />

Cet ensemble formait un puissant système défensif, car le<br />

ravin n’avait nulle part plus de vingt mètres de large sur les<br />

six kilomètres, et sa pente restait suffisante pour donner de<br />

Spaldingggg 114

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