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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

2.3. Mort et résurrection de Chander Sen<br />

Jour après jour pendant deux mois, nous concentrâmes<br />

notre attention sur une série de tablettes qui traitaient<br />

exclusivement <strong>des</strong> caractères et <strong>des</strong> symboles, de leur<br />

position, de leur plan, et de leur signification. <strong>Le</strong> <strong>vie</strong>illard<br />

nous servait d’instructeur. Il en fut ainsi jusqu’à une<br />

matinée <strong>des</strong> premiers jours de mars, où nous nous rendîmes<br />

comme d’habitude à la chambre du temple. En arrivant nous<br />

trouvâmes le <strong>vie</strong>illard gisant sur sa couche comme s’il<br />

dormait. L’un de nous s’approcha, posa sa main sur le bras<br />

du dormeur pour le réveiller, mais recula aussitôt en criant :<br />

« Il ne respire pas. Je crois qu’il est mort. »<br />

Nous nous groupâmes autour de la couche, tellement<br />

absorbés par nos pensées de mort que nous n’entendîmes<br />

entrer personne. Nous fûmes tirés de notre rêverie par une<br />

voix disant : « Bonjour. » Nous nous tournâmes vers la porte<br />

et vîmes Émile. Son apparition nous stupéfia, car nous le<br />

supposions à quinze cents kilomètres de là. Avant que nous<br />

ayons eu le temps de nous ressaisir, il s’était approché et<br />

nous donnait <strong>des</strong> poignées de main.<br />

Au bout d’un instant deux d’entre nous s’écartèrent et<br />

Émile approcha de la couche. Plaçant sa main sur la tête du<br />

<strong>vie</strong>illard, il dit : Voici un frère chéri qui a quitté cette terre<br />

sans avoir été capable d’achever son travail parmi nous.<br />

Comme l’a dit un de vos poètes, il s’est enveloppé dans son<br />

manteau et s’est étendu, tourné vers <strong>des</strong> rêves agréables. En<br />

d’autres termes, vous avez jugé qu’il est mort. Votre<br />

première idée fut de rechercher un fossoyeur et un cercueil,<br />

et de préparer un tombeau pour cacher sa dépouille mortelle<br />

pendant sa dissolution.<br />

Chers amis, réfléchissez un instant. À qui Jésus<br />

s’adressait-il quand il disait : « Père, je te remercie de ce que<br />

tu m’as entendu » ? Il ne parlait pas à la personnalité<br />

extérieure, au moi, à la coquille. Il reconnaissait et louait la<br />

personnalité intérieure infinie, qui entend, sait, et voit tout,<br />

le grand et puissant Dieu omniprésent. Ne voyez-vous pas où<br />

se fixait la vision de Jésus quand il se tenait auprès du<br />

tombeau de <strong>La</strong>zare ? Faisait-il comme vous, regardait-il dans<br />

cette tombe, et y voyait-il un <strong>La</strong>zare en décomposition ? Non.<br />

Tandis que vous étiez centrés sur le mort, lui l’était sur le<br />

Spaldingggg 156

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