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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II<br />

II<br />

côtés à la fois à la vitesse d’un express. <strong>La</strong> fumée s’étalait en<br />

nuages épais, si bien que je devins perplexe et finis par être<br />

pris de panique. Émile et Jast paraissaient calmes et<br />

recueillis, ce qui me rassura quelque peu.<br />

Ils dirent : Il y a deux moyens d’échapper. <strong>Le</strong> premier<br />

consiste à tenter de gagner un ruisseau proche qui coule au<br />

fond d’un profond ravin. Il y a huit kilomètres à franchir. Si<br />

nous y parvenons, il est probable que nous pourrons nous<br />

mettre en sûreté jusqu’à ce que l’incendie s’éteigne faute<br />

d’aliments. <strong>Le</strong> second moyen consiste à traverser l’incendie,<br />

mais il faut que vous ayez foi en notre aptitude à vous faire<br />

franchir la zone de feu.<br />

Je me rendis compte que ces hommes s’étaient toujours<br />

montrés à la hauteur de toutes les circonstances, et je cessai<br />

immédiatement d’avoir peur. Je me jetai corps et âme sous<br />

leur protection et me plaçai entre eux deux. Nous nous<br />

mîmes en route dans la direction où l’incendie flamboyait<br />

avec le maximum d’intensité. Il me sembla aussitôt qu’une<br />

grande voûte s’ouvrait devant nous. Nous passâmes tout<br />

droit au travers de l’incendie sans être le moins du monde<br />

incommodés par la fumée, la chaleur, ou les tisons qui<br />

jonchaient le chemin. Nous franchîmes de la sorte au moins<br />

dix kilomètres. Il me sembla que nous suivions notre chemin<br />

aussi paisiblement que si l’incendie n’avait pas fait rage<br />

autour de nous. Cela dura jusqu’à la traversée d’une petite<br />

rivière, après quoi nous nous trouvâmes hors de la zone <strong>des</strong><br />

flammes. Lors de mon voyage de retour, j’eus largement le<br />

temps d’observer le chemin ainsi suivi.<br />

Tandis que nous franchissions la zone en feu, Émile me<br />

dit : Ne voyez-vous pas combien il est facile, en cas de<br />

nécessité absolue, de faire appel aux lois supérieures de<br />

Dieu et de les substituer aux lois inférieures ? Nous avons<br />

présentement élevé les vibrations de nos corps à un rythme<br />

supérieur à celui du feu, et celui-ci ne peut plus nous faire<br />

de mal. Si le commun <strong>des</strong> mortels avait pu nous observer, il<br />

aurait cru que nous avions disparu, alors qu’en réalité notre<br />

identité n’a pas varié. En fait, nous ne voyons aucune<br />

différence. C’est le concept <strong>des</strong> sens matériels qui a perdu<br />

contact avec nous. Un homme ordinaire croirait à notre<br />

Ascension, et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé. Nous sommes<br />

montés à un niveau de conscience où les mortels perdent<br />

contact avec nous. Chacun peut nous imiter. Nous<br />

employons une loi que le Père nous a donnée pour que nous<br />

en usions. Nous pouvons nous en servir pour transporter<br />

Spaldingggg 73

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