30.04.2013 Views

La vie des maîtres - Jeff Le MAT

La vie des maîtres - Jeff Le MAT

La vie des maîtres - Jeff Le MAT

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

Émile nous informa qu’il y aurait le soir une réunion<br />

similaire à celle à laquelle nous avions assisté l’année<br />

précédente à son village natal. Il nous invita tous à y venir,<br />

ce que nous acceptâmes avec un vif plaisir.<br />

Nous étions si nombreux qu’il parut préférable de ne pas<br />

aller tous ensemble examiner la petite maison. Nous prîmes<br />

donc <strong>des</strong> dispositions pour y aller par groupes de cinq ou<br />

six. <strong>Le</strong> premier groupe comprenait Émile, Raymond, une ou<br />

deux dames, et moi-même. Nous passâmes devant la maison<br />

où demeurait Marie qui se joignit à nous ainsi que notre<br />

hôtesse. Quand nous arrivâmes en vue de la maison, la<br />

fillette courut à notre rencontre et se jeta dans les bras de<br />

Marie, disant que son frère était bien portant et vigoureux.<br />

Aux approches de la maison, la maman sortit, tomba à<br />

genoux devant Marie, et commença par lui dire combien elle<br />

l’adorait. Marie étendit la main pour la relever et lui dit : Il<br />

ne faut pas t’agenouiller devant moi. J’aurais fait pour<br />

quiconque ce que j’ai fait pour toi Ce n’est pas moi qui<br />

mérite louange pour la bénédiction que tu as reçue. C’est le<br />

Grand Être.<br />

<strong>Le</strong> garçonnet ouvrit la porte, et sa maman nous invita à<br />

entrer. Nous suivîmes les dames, avec notre hôtesse pour<br />

interprète. Il n’y avait pas de question, la maison était là,<br />

avec ses quatre chambres très confortables. Elle était<br />

entourée de trois côtés par <strong>des</strong> cabanes absolument<br />

misérables. Nous fûmes informés que les occupants de ces<br />

cabanes se préparaient à émigrer, convaincus que le diable<br />

avait bâti cette maison et les tuerait s’ils continuaient à<br />

vivre dans le voisinage.<br />

Nous eûmes bientôt <strong>des</strong> nouvelles du gouverneur. Vers<br />

onze heures du matin il envoya le capitaine et un groupe de<br />

soldats pour nous inviter tous à déjeuner avec lui à deux<br />

heures le même jour. Nous acceptâmes. Un garde nous<br />

attendait à l’heure convenue pour nous escorter jusqu’à la<br />

maison du gouverneur. <strong>Le</strong> lecteur comprendra que les beaux<br />

équipages n’existaient pas dans ce pays. Nous utilisâmes<br />

donc le seul mode de locomotion en usage, la marche à pied.<br />

En arrivant à la maison du gouverneur, nous vîmes<br />

qu’un grand nombre de lamas du monastère voisin nous<br />

avaient précédés avec leur grand prêtre. Nous apprîmes que<br />

ce monastère abritait quinze cents à dix-huit cents lamas et<br />

qu’il était fort important. <strong>Le</strong> gouverneur faisait partie du<br />

grand conseil <strong>des</strong> prêtres de cette communauté. Nous nous<br />

attendions à <strong>des</strong> commentaires animés, mais ne tardâmes<br />

Spaldingggg 235

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!