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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II<br />

II<br />

1.20.<strong>Le</strong> village natal d’Émile. - <strong>La</strong> mère du Maître<br />

Pendant les cinq jours suivants, notre chemin traversa le<br />

pays jadis parcouru par Jean. Au cinquième jour, nous<br />

arrivâmes au village où nos chevaux nous attendaient. Émile<br />

était là, et à partir de ce moment le voyage fut relativement<br />

aisé, jusqu’à notre arrivée à son village natal. À l’approche<br />

de ce village, nous observâmes que le pays était plus peuplé.<br />

Routes et pistes étaient les meilleures que nous eussions<br />

rencontrées jusqu’ici.<br />

Notre chemin longeait une vallée fertile que nous<br />

remontâmes jusqu’à un plateau. Nous remarquâmes que la<br />

vallée se resserrait de plus en plus. À la fin, les parois se<br />

rapprochaient de la rivière au point que la vallée ne formait<br />

plus qu’un ravin : Vers quatre heures de l’après-midi, nous<br />

arrivâmes soudain devant une falaise verticale d’une<br />

centaine de mètres de hauteur d’où la rivière tombait en<br />

cascade. <strong>La</strong> route conduisait à un endroit plat, au pied de la<br />

falaise de grès, près de la cascade. Un tunnel s’ouvrait dans<br />

la paroi et montait à quarante-cinq degrés jusqu’au plateau<br />

supérieur. On avait taillé <strong>des</strong> marches dans le tunnel, de<br />

sorte que la montée était aisée.<br />

De gran<strong>des</strong> dalles de pierre étaient préparées pour<br />

boucher le cas échéant l’ouverture inférieure du tunnel et<br />

présenter ainsi une barrière formidable à une attaque<br />

éventuelle. En arrivant au plateau supérieur, nous<br />

constatâmes que l’escalier souterrain en constituait le seul<br />

accès possible à partir du ravin. Autrefois il y avait eu trois<br />

chemins d’accès, mais le rempart extérieur du village avait<br />

été construit de manière à en boucher deux. Beaucoup de<br />

maisons du village étaient adossées à ce rempart. Elles<br />

avaient alors généralement trois étages, mais sans<br />

ouvertures dans le rempart avant le troisième étage. Chaque<br />

ouverture comportait un balcon assez large pour que deux<br />

ou trois personnes puissent s’y tenir à l’aise et observer<br />

continuellement les environs.<br />

On nous raconta que le district avait été jadis habité par<br />

une tribu indigène qui s’était isolée du monde jusqu’au point<br />

de disparaître en tant que tribu. <strong>Le</strong>s rares survivants<br />

s’étaient agrégés à d’autres tribus. Tel était le village natal<br />

d’Émile et le lieu de rendez-vous <strong>des</strong> membres de notre<br />

Spaldingggg 96

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