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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

avança d’un pas et tendit ses mains que la fillette saisit en<br />

disant qu’elle nous aimait tous, mais pas autant que cette<br />

dame chérie, et elle désignait Marie.<br />

Emile dit qu’il allait voir s’il pouvait retrouver le père. Il<br />

le ramena au bout de quelques instants, effrayé et quelque<br />

peu renfrogné. Marie traversa la pièce et déposa la fillette<br />

près de lui. Sous la maussaderie de l’homme, nous pouvions<br />

cependant deviner une profonde gratitude. Nous quittâmes<br />

alors les lieux. Avant notre départ, la maman nous demanda<br />

de revenir. Nous répondîmes que nous re<strong>vie</strong>ndrions le<br />

lendemain.<br />

Nous nous hâtâmes vers la maison du gouverneur<br />

craignant d’avoir fait attendre toute la compagnie. Nous<br />

avions l’impression d’avoir passé plusieurs heures dans la<br />

cabane, mais il ne s’était pas écoulé plus d’une demi-heure<br />

entre le moment où nous nous séparâmes du groupe et celui<br />

où nous le rejoignîmes. Tout s’était passé en moins de temps<br />

qui il n’en faut pour l’écrire. Nous arrivâmes chez le<br />

gouverneur juste au moment où tout le monde s’asseyait à<br />

table. Raymond demanda la permission de s’asseoir à côté de<br />

Thomas. Il était aisé de voir qu’il était extrêmement agité.<br />

Thomas nous dit plus tard que Raymond était tellement ému<br />

de ce qu’il avait vu qu’il n’arrivait pas à rester calme<br />

L’ordonnance de la table était la suivante : à un bout le<br />

gouverneur, à sa droite Marie puis Émile, la dame<br />

magnifique, Thomas et Raymond. À gauche du gouverneur<br />

notre hôtesse, puis le fils et la fille d’Émile. Je signale cette<br />

disposition en raison de ce qui advint un moment plus tard.<br />

Après que nous fûmes tous assis, les serviteurs<br />

commencèrent à apporter les plats et la première moitié du<br />

repas se passa très agréablement. <strong>Le</strong> gouverneur demanda à<br />

Bagget Irand s’il ne voulait pas continuer l’exposé<br />

commencé, lequel avait été interrompu par l’arrivée du<br />

gouverneur d’un autre grand village. .<br />

Bagget Irand se leva et dit qu’il avait parlé de la<br />

similitude <strong>des</strong> <strong>vie</strong>s de Bouddha et de Jésus. Il nous demanda<br />

la permission de continuer, mais dans un langage compris<br />

de notre hôte. Il n’était pas dans les habitu<strong>des</strong> de se servir<br />

d’un interprète avec le gouverneur quand on connaissait une<br />

langue qu’il parlait. Jast s’offrit à nous comme interprète,<br />

mais le gouverneur insista pour que Bagget Irand continuât<br />

en anglais et que Jast lui servît d’interprète, car la majorité<br />

<strong>des</strong> hôtes parlaient et comprenaient l’anglais.<br />

Spaldingggg 223

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