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La vie des maîtres - Jeff Le MAT

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<strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>vie</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, <strong>maîtres</strong>, Bair Bairdddd Bair Bair Thomas TT<br />

Thomas<br />

homas homas Spaldin Spaldin Spaldin<br />

Livre Livre Livre Livre II II II II<br />

dernier lieu ils le manufacturèrent, et l’or devint un métal<br />

très commun. Ils produisirent aussi d’autres métaux au fur<br />

et à mesure de leurs besoins, et il y en eut en abondance.<br />

Ensuite les communautés ne vécurent plus entièrement de<br />

l’agriculture. Elles commencèrent à fournir aux travailleurs<br />

du sol <strong>des</strong> articles manufacturés leur permettant d’étendre<br />

leur champ d’opération. <strong>Le</strong>s centres habités dirent et se<br />

développèrent jusqu’à devenir <strong>des</strong> villes de cent à deux cent<br />

mille habitants.<br />

Cependant, il n’y avait pas de chefs temporels, pas de<br />

gouverneurs. <strong>Le</strong> gouvernement était confié à <strong>des</strong> conseils<br />

choisis par les habitants eux-mêmes. Ces conseils<br />

échangeaient <strong>des</strong> délégations avec les autres communautés.<br />

On ne promulguait ni lois ni règles pour la conduite <strong>des</strong><br />

individus. Chacun se rendait compte de sa propre identité et<br />

vivait selon la loi universelle qui gouverne cette identité. <strong>Le</strong>s<br />

lois humaines étaient inutiles, on n’avait besoin que de<br />

sages conseils.<br />

Ensuite, çà et là, <strong>des</strong> individus commencèrent à dé<strong>vie</strong>r.<br />

Au début, c’étaient les âmes dominatrices. Elles se<br />

poussèrent en avant, tandis que les hommes qui avaient le<br />

goût du travail tendaient à s’effacer. <strong>La</strong> faculté d’amour<br />

n’ayant pas été développée complètement par tous, il se<br />

produisit une séparation inconsciente qui ne cessa de<br />

s’accentuer, jusqu’au jour où un homme d’une personnalité<br />

extrêmement forte s’instaura roi et dictateur temporel.<br />

Comme il gouvernait sagement, les gens acceptèrent sa loi<br />

sans penser à l’avenir. Mais quelques-uns eurent la vision de<br />

ce qui allait advenir et se retirèrent dans <strong>des</strong> communautés<br />

fermées, vivant dès lors une <strong>vie</strong> plus ou moins recluse et<br />

cherchant toujours à montrer à leurs concitoyens la folie de<br />

la séparation.<br />

<strong>Le</strong> roi fonda le premier ordre <strong>des</strong> gouverneurs<br />

temporels, tandis que les dissidents formaient le premier<br />

ordre monastique. Il faut de profon<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> et <strong>des</strong><br />

recherches très poussées pour s’y retrouver dans le<br />

labyrinthe <strong>des</strong> chemins suivis par les dissidents.<br />

Quelques-uns conservèrent la doctrine simple et vécurent<br />

selon elle. Mais en général, la <strong>vie</strong> devint très complexe, si<br />

complexe même que la majorité refusa de croire qu’il existât<br />

une forme de <strong>vie</strong> simple, bien équilibrée, et en coopération<br />

directe avec le créateur de toute <strong>vie</strong>. <strong>Le</strong>s gens ne voient<br />

même plus que leur <strong>vie</strong> est un chemin complexe et rude,<br />

tandis que la <strong>vie</strong> simple conforme à la grande cause<br />

Spaldingggg 216

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