rapport_annuel_2012
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Rapport sur l'homophobie <strong>2012</strong> • Synthèse<br />
Synthèse<br />
des témoignages 2011<br />
Plus d’un cas sur trois relève<br />
de l’homophobie de proximité<br />
1000<br />
365 275 334<br />
1997<br />
472 458 398<br />
653<br />
1141 1212<br />
1332 1263 1246 1259<br />
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009<br />
Nous avons reçu en 2011, 1 556 témoignages.<br />
Depuis la création de ce <strong>rapport</strong>, SOS homophobie<br />
n’a jamais enregistré autant de signalements.<br />
Le nombre de témoignages augmente ainsi de<br />
5 % par <strong>rapport</strong> à 2010.<br />
Ces 1556 témoignages représentent 1397 situations<br />
uniques, plus communément appelées « cas »<br />
dans notre <strong>rapport</strong>. Ceux-ci font l’objet d’analyses<br />
statistiques présentées dans les chapitres suivants.<br />
En effet, les victimes sont parfois amenées à nous<br />
contacter plusieurs fois pour une même situation<br />
ou pour nous raconter son évolution. Toutefois,<br />
avec une augmentation de 16% du nombre de cas,<br />
davantage de victimes contactent l’association une<br />
seule fois, soit qu’elles nous signalent un seul cas<br />
d’homophobie ou de transphobie, soit que la durée<br />
et le contenu de l’appel leur aient suffi à exprimer<br />
leur ressenti et à obtenir les informations nécessaires<br />
à la poursuite de leur cheminement.<br />
nombre de témoignages reçus depuis 1997<br />
1556<br />
1483<br />
2010<br />
2011<br />
La hausse du nombre d’actes signalés n’est pas forcément<br />
liée à une augmentation des actes homophobes<br />
dans la société française au cours de<br />
l’année 2011. En effet, la médiatisation de SOS<br />
homophobie et le travail de communication de ses<br />
bénévoles ont permis une meilleure visibilité de<br />
l’association et de ses actions. De plus, il semble<br />
que les victimes osent davantage témoigner et que<br />
beaucoup réagissent face à leur agression. Il faut<br />
également relever le travail des bénévoles de l’association<br />
qui sont allées à la rencontre de lesbiennes<br />
afin de les sensibiliser et, à cette occasion, ont<br />
reccueilli des témoignages par le biais d’entretiens<br />
(lire chapitre Lesbophobie).<br />
Ainsi, nous pouvons supposer que les personnes<br />
lesbiennes, gay, bi et trans (LGBT) ont une meilleure<br />
perception de ce que sont la gayphobie,<br />
la lesbophobie et la transphobie, et savent mieux<br />
se reconnaître comme victimes qu’auparavant.