rapport_annuel_2012
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Rapport sur l'homophobie <strong>2012</strong> • Commerces et services<br />
en compte leur identité de genre et les renvoient<br />
systématiquement à leur statut civil, sans prendre<br />
en compte la réalité de leur existence.<br />
Enfin, que penser des associations qui pratiquent le<br />
rejet à l’égard de certain-e-s de leurs adhérent-e-s?<br />
Homophobie à la carte<br />
À Douai, comme tous les<br />
jours, Marion rejoint Élise,<br />
sa compagne, qui travaille<br />
dans une brasserie d’un grand<br />
centre commercial. Après<br />
quelques mois, le directeur<br />
de la brasserie comprend<br />
que les deux femmes vivent<br />
ensemble, et ne le supporte<br />
pas. Il finit par dire à Marion<br />
qu’elle ne peut plus venir<br />
manger dans son établissement<br />
car l’affichage de son<br />
© Vainui de Castelbajac<br />
orientation sexuelle nuit<br />
à l’image de sa brasserie.<br />
Léa et Dorothée fréquentent<br />
depuis plusieurs années<br />
un bar de Strasbourg. Un jour,<br />
attablées, elles s’embrassent.<br />
Un des barmen leur demande<br />
d’arrêter immédiatement,<br />
le patron s’en mêle et leur<br />
demande de quitter son<br />
établissement : « Il y a un bar<br />
lesbien deux rues plus loin,<br />
vous n’avez qu’à y aller,<br />
Il s’agit parfois des dirigeant-e-s, gérant de manière<br />
autoritaire la vie associative et rejetant les personnes<br />
LGBT mais également d’adhérent-e-s ayant un<br />
comportement affligeant et des propos déplacés à<br />
l’égard d’autres membres LGBT.<br />
mais moi je ne veux pas<br />
de ça chez moi ! »<br />
Caterina et une vingtaine<br />
de ses amies avaient décidé<br />
de se donner rendez-vous<br />
dans un bar de Strasbourg.<br />
Lorsqu’au milieu de la soirée,<br />
elle a pris son amie par le cou,<br />
le patron est immédiatement<br />
intervenu en éructant qu’il<br />
ne voulait pas «ça» dans<br />
son bar, que seuls les couples<br />
hétérosexuels avaient le droit