rapport_annuel_2012
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écoute par Internet : un rythme d’échanges<br />
plus lent, où le cœur du problème est abordé<br />
plus directement, voire même plus crûment qu’à<br />
l’oral, et l’absence de tous les indices nonverbaux<br />
(intonation, silence) sur lesquels se<br />
base une grande partie de la compréhension des<br />
échanges par téléphone. Ces particularités<br />
peuvent d’ailleurs rebuter certain-e-s écoutant-e-s,<br />
ce qui permet aussi d’anticiper sur la nécessité de<br />
recruter des volontaires qui se sentiraient à l’aise<br />
pour passer du combiné au clavier.<br />
Une rencontre a également été organisée avec<br />
Gai Écoute Québec, dont le service de « clavardage<br />
» existe depuis un an. Cette association<br />
nous a apporté des informations précieuses sur<br />
les modalités techniques, et a pu confirmer l’utilité<br />
de ce moyen d’échange. Pour eux aussi, le<br />
public s’avère différent de celui du téléphone,<br />
avec en particulier une plus grande représentation<br />
féminine. La demande était existante, et<br />
même forte, avec plus de 1000 dialogues engagés<br />
la première année.<br />
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Forte de ces retours d’expériences, la commission<br />
Écoute a mené quelques essais en<br />
décembre 2011 et janvier <strong>2012</strong>. Une phase de<br />
test avec des créneaux réguliers est instaurée à<br />
partir de février (les deuxième et quatrième<br />
jeudis du mois, de 21h à 22h30) et ce, jusqu’en<br />
septembre. Elle permettra d’évaluer la<br />
demande, mais aussi de juger si le chat’écoute<br />
peut être pérennisé en fonction du ressenti des<br />
écoutant-e-s et du nombre de volontaires.<br />
En effet, l’écoute par téléphone reste une priorité<br />
et les effectifs de bénévoles comptent<br />
quand il s’agit de lancer de nouveaux projets.<br />
SOS homophobie offre désormais une écoute<br />
à des victimes mal à l’aise avec le téléphone<br />
pour différentes raisons (difficulté à exprimer<br />
oralement des sujets sensibles, impossibilité<br />
d’avoir l’intimité nécessaire à la conversation<br />
orale, coût financier d’un appel, ou encore<br />
personnes sourdes ou malentendantes).