rapport_annuel_2012
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Rapport sur l'homophobie <strong>2012</strong> • Annexes<br />
l’espace public lors du vote du Pacs, à la fin des années 1990 ? Les opposant-e-s au mariage pour les<br />
couples de même sexe sont-ils et elles à ce point à court d’idées ? Car derrière sa bêtise rance, la<br />
phrase de Brigitte Barèges nous rappelle qu’aucun argument sérieux pour interdire le mariage aux<br />
couples de gays et lesbiennes n’a jamais été avancé. Que c’est le conservatisme seul qui a toujours<br />
été le moteur de l’immobilisme en matière d’égalité des droits.<br />
SOS homophobie invite les député-e-s français-es à être à la hauteur de leur mandat confié par<br />
les citoyen-ne-s français-es, et à assurer les bonnes conditions d’un débat de grande importance<br />
le 9 juin prochain. En proférant de telles inepties, Mme Barèges ne fait pas honneur à sa fonction.<br />
Elle empêche tout débat de fond ; un débat pourtant essentiel, aujourd’hui, pour des millions de<br />
Français-es. Pour les gays et lesbiennes, bien sûr, mais plus globalement pour tou-te-s celles et ceux,<br />
en France et dans le monde, qui ne peuvent tolérer qu’une société hiérarchise ses membres en<br />
fonction de leur orientation sexuelle.<br />
SOS homophobie souhaite que ce « dérapage » reste un cas isolé, et que les élu-e-s qui débattront à<br />
l’Assemblée nationale le 9 juin prochain fassent preuve de dignité. Notre association formule également<br />
le vœu que chaque parlementaire vote en son âme et conscience pour l’idée de la société<br />
qu’il/elle veut porter, et non pour des raisons électoralistes ou par esprit de corps avec son camp.<br />
Qu’ils et elles prouvent que les droits de l’Homme ne peuvent être ni bradés ni négociés, mais<br />
doivent simplement être respectés dans une République démocratique qui se prétend telle.<br />
Le 3 juin 2011<br />
Rassemblement citoyen devant l’Assemblée nationale le 8 juin pour le mariage<br />
pour tou-te-s !<br />
Le 9 juin, les député-e-s français-es vont débattre de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.<br />
L’adoption de la proposition de loi de Patrick Bloche serait une avancée majeure pour notre pays en matière<br />
d’égalité des droits : elle permettrait de casser en partie la hiérarchie qui existe aujourd’hui entre les orientations<br />
sexuelles, et qui alimente les discriminations dont sont victimes les gays et les lesbiennes. La France<br />
ne serait plus en retard par <strong>rapport</strong> à ses voisins européens, et réaffirmerait son image de patrie des droits<br />
de l’Homme, aujourd’hui sérieusement entamée.<br />
SOS homophobie se joint à l’appel lancé pour un rassemblement devant l’Assemblée nationale le 8 juin, à<br />
18h30. SOS homophobie insiste sur la dimension citoyenne de cet événement : la demande d’ouverture<br />
du mariage aux couples de même sexe n’est pas que l’affaire du milieu associatif ou politique, mais émane<br />
avant tout des Français et Françaises qui, hétérosexuel-le-s ou homosexuel-le-s, ne peuvent tolérer une<br />
telle inégalité de traitement.<br />
SOS homophobie appelle donc des couples de femmes et des couples d’hommes à se réunir devant<br />
l’Assemblée nationale le mercredi 8 juin, à 18h30. Les participant-e-s sont invité-e-s à porter un vêtement<br />
blanc, pour être visibles dans la foule. Ces couples seront en rang, silencieux, dignes. Ils attendront que leurs<br />
élu-e-s leur accordent un droit qu’ils ne devraient pas même réclamer. Ils seront adultes, responsables, n’espérant<br />
qu’une chose : être reconnu-e-s comme des citoyen-ne-s à part entière.<br />
Le 14 juin 2011<br />
En 2011, les homos n’ont toujours pas le droit de donner leur sang<br />
Communiqué de presse co-signé avec Élus locaux Contre le Sida<br />
Le 14 juin est la journée mondiale des donneurs de sang. Nous connaissons tou-te-s des membres de<br />
nos familles, des proches, des amis qui ont eu besoin d’une transfusion de sang, à cause d’une maladie<br />
ou d’un accident. Nous-mêmes, peut-être.<br />
L’établissement français du sang (EFS) alerte plusieurs fois par an sur le risque de pénurie, les besoins<br />
augmentant régulièrement. Et la sécurité transfusionnelle doit être érigée en principe premier ;