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rapport_annuel_2012

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Rapport sur l'homophobie <strong>2012</strong> • Annexes<br />

SOS homophobie, association de lutte contre les discriminations et les agressions à caractère homophobe<br />

et transphobe, soutient depuis 17 ans les victimes qui la contactent. Elle recueille chaque année<br />

de nombreux témoignages d’actes homophobes – près de 1500 en 2010. Dans la majorité des cas, les<br />

victimes – lesbiennes, gays, bi, trans ou supposés tels– subissent un véritable harcèlement. Sentiment<br />

d’isolement, peur, révolte, tristesse, dépression, suicide : telles sont les conséquences les plus fréquentes<br />

des violences commises à leur encontre. La portée médiatique du “dérapage” de Johnny Hallyday est à<br />

la mesure de sa renommée. Le fait d’avoir opposé “vrai mec” à “PD”, s’il ne nous autorise pas à qualifier<br />

monsieur Hallyday d’“homophobe”, participe d’un climat social global où l’on considère encore trop<br />

souvent que l’homosexualité est une marque de moindre masculinité. Certains mots peuvent parfois<br />

sembler anecdotiques mais un jeune en souffrance et en quête d’identité peut subir un véritable traumatisme<br />

quand il entend une telle personnalité publique le rabaisser indirectement. Le présent courrier<br />

a pour but d’interpeler Johnny Hallyday et de l’inviter symboliquement à adhérer à SOS homophobie<br />

pour soutenir les centaines de bénévoles qui accompagnent, soutiennent et militent chaque jour pour<br />

et auprès des victimes d’homophobie.<br />

Nous l’invitons également à assister à l’une de nos interventions en milieu scolaire que nous menons<br />

chaque année afin de sensibiliser plusieurs milliers d’élèves en France. Soutenir publiquement SOS<br />

homophobie serait l’occasion, pour monsieur Hallyday, de montrer qu’il a conscience de la portée de<br />

ses propos et du fait que le combat contre les discriminations et les violences homophobes reste, encore<br />

aujourd’hui, d’une grave actualité. »<br />

Le 20 janvier <strong>2012</strong><br />

Ouverture d’un créneau de nuit sur la ligne d’écoute de SOS homophobie<br />

SOS homophobie assure un service d’écoute téléphonique national ouvert 7 jours sur 7 pour les<br />

personnes victimes ou témoins d’actes ou de discriminations homophobes et transphobes depuis 1994.<br />

Ce service est anonyme. Accessible entre 2 et 4 heures par jour, notre ligne d’écoute se dote d’un<br />

nouveau créneau horaire dès le mois de février : le premier lundi du mois, de 22 heures à minuit.<br />

Avec 5 témoignages par jour en moyenne, nos services d’écoute (téléphonique, courriel et bientôt chat)<br />

permettent aux appelant-e-s de sortir de leur sentiment d’isolement et de leur fournir des éléments leur<br />

donnant la possibilité d’agir. Tous les appels sont traités de façon anonyme par une cinquantaine de<br />

bénévoles qui offrent un lieu d’accueil de la parole, de dialogue, de soutien, d’information et de réorientation.<br />

Les témoignages reçus alimentent le Rapport <strong>annuel</strong> de SOS homophobie.<br />

Cinq témoignages par jour, c’est beaucoup trop et pas assez. Beaucoup trop car c’est le signe de la souffrance<br />

quotidienne des lesbiennes, gays, bi et trans. Mais pas assez car plusieurs indicateurs démontrent<br />

que certain-e-s n’osent pas toujours témoigner. Trop grande solitude, détresse, méconnaissance de<br />

l’existence de la ligne ou même simple banalisation de l’homophobie : autant de motifs qui peuvent<br />

réduire le nombre de témoignages.<br />

La ligne d’écoute est accessible au 0810 108 135 ou au 01 48 06 42 41, du lundi au vendredi de 18h à<br />

22h (jusqu’à minuit le premier lundi de chaque mois), le samedi de 14h à 16h, le dimanche de 18h à 20h.

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