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rapport_annuel_2012

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apparu qu’ils faisaient encore l’objet d’une commercialisation résiduelle. Ces deux albums seront à<br />

nouveau proposés à la vente dans une version expurgée des titres litigieux.<br />

De plus, les membres du groupe de rap Sexion d’Assaut s’engagent à continuer leur parcours artistique<br />

dans le respect des autres et de leurs différences, en excluant toute expression publique à<br />

caractère raciste, sexiste ou homophobe.<br />

La polémique est close<br />

En conséquence, la FÉDÉRATION LGBT, la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE, le COLLECTIF<br />

CONTRE L’HOMOPHOBIE, SOS HOMOPHOBIE, L’AUTRE CERCLE, appellent leurs adhérents à ne<br />

plus lancer d’action de mobilisation contre ce groupe de rap, à l’exception de tout nouveau fait qui<br />

serait révélé et qui serait de nature à rendre caduque ledit accord. Nos associations, qui restent vigilantes,<br />

considèrent la polémique autour du groupe de rap Sexion d’Assaut close et se félicitent qu’au<br />

final le respect des personnes LGBT se conjugue avec l’exercice de la liberté d’expression.<br />

La lutte contre l’homophobie et les discriminations a gagné une nouvelle bataille, alors que s’ouvre<br />

une période politique des plus propices pour notre combat quotidien qu’est la totale égalité des<br />

droits pour les lesbiennes, gays, bi et trans, sans que nous transigions.<br />

Le 28 octobre 2011<br />

Pas de pension de réversion pour le Pacs : l’ouverture du mariage toujours plus<br />

urgente<br />

Mercredi 26 octobre, à l’Assemblée nationale, madame Valérie Pécresse a opposé une fin de non-recevoir<br />

à l’extension du droit à la pension de réversion pour les couples pacsés. SOS homophobie est, une<br />

fois encore, stupéfaite devant l’attitude des représentants du gouvernement à l’égard des discriminations<br />

dont sont victimes les personnes LGBT. Demandé par les associations depuis de nombreuses<br />

années, promis par le candidat Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2007, pleinement<br />

soutenu par le défenseur des droits, ce droit doit permettre, au sein d’une union, au/à la conjoint-e<br />

survivant-e de toucher une partie de la retraite du conjoint-e décédé-e. Il existe pour les marié-e-s,<br />

pas pour les pacsé-e-s. Or madame Pécresse n’est pas sans ignorer que le mariage n’est ouvert qu’aux<br />

couples de sexe opposé. Les couples de même sexe, eux, n’ont qu’un seul moyen de faire reconnaître<br />

leur union civilement : le Pacs. Ainsi, le gouvernement souligne les discriminations, déjà nombreuses, qui<br />

existent entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels. Il rappelle notamment qu’un couple<br />

hétérosexuel bénéficie de plus de protections qu’un couple homosexuel. Et sur quoi, si ce n’est sur<br />

une vision passéiste et dogmatique de la « famille durable», repose cette distinction entre les couples ?<br />

Madame Pécresse a insisté sur le fait que ce n’était pas le coût de la mesure qui était en jeu, mais bien<br />

des «raisons de principe»: le Pacs donne moins de devoirs, donc moins de droits. En refusant d’accorder<br />

la pension de réversion aux couples pacsés, et donc en distinguant très clairement les droits et les<br />

devoirs que les différents types d’union permettent, le gouvernement rappelle que les couples homosexuels<br />

sont lésés face à la loi et dans leur vie quotidienne en France.<br />

Une fois de plus, l’attitude discriminatoire du gouvernement souligne l’urgence d’ouvrir le mariage à<br />

tous les couples. Et SOS homophobie souhaite rappeler à madame Pécresse que, derrière les « raisons<br />

de principe », il y a les vies de milliers de couples de femmes et de couples d’hommes qui attendent<br />

qu’un jour, enfin, ils et elles cessent d’être considéré-e-s comme des citoyen-ne-s de seconde zone.<br />

Le 24 novembre 2011<br />

Délai de prescription : enfin une avancée pour les personnes LGBT<br />

L’Assemblée nationale a adopté à une très large majorité (473 voix pour, 4 contre*, 12 abstentions)<br />

la proposition de loi socialiste qui allonge le délai de prescription pour les insultes publiques à caractère<br />

homophobe, le portant de 3 mois à 1 an. SOS homophobie se réjouit que les parlementaires mettent<br />

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