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Reichsmarks

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d’accord pour trouver que mes légères modifications de la<br />

chronologie sont mineures.<br />

J’ai commencé à m’intéresser à l’histoire d’amour entre<br />

Adolf Hitler et sa nièce en lisant Hitler et Staline : Vies<br />

parallèles 2 d’Allan Bullock, lorsque j’y ai appris que Geli<br />

Raubal, dont je ne soupçonnais pas l’existence à l’époque, était<br />

la seule femme qu’Hitler ait jamais aimée ou voulu épouser –<br />

Eva Braun n’étant rien de plus que sa maîtresse cachée. Poussé<br />

par la curiosité, j’ai consulté d’autres biographies d’Adolf Hitler,<br />

dont celle de John Toland 3 qui fait autorité, dans laquelle il<br />

indique que « selon certains sous-entendus, ce serait le Führer<br />

lui-même qui aurait liquidé sa nièce, et selon certaines<br />

allégations, le ministre de la Justice Gürtner aurait détruit les<br />

preuves ». Dans une note, John Toland précise qu’« Hitler ne<br />

pouvait pas avoir tué Geli puisqu’il était à Nuremberg », et je me<br />

suis demandé comment John Toland et ses collègues<br />

biographes pouvaient en être si sûrs. Quels témoignages<br />

corroboraient cet alibi ? Ceux d’Hitler et de ses amis ? Pourquoi<br />

les croire ?<br />

Les deux sources primaires qui ont été importantes pour moi<br />

au début sont Adolf Hitler : Les Années obscures 4 de Ernst<br />

Hanfstaengl et Hitler Was My Friend 5 d’Heinrich Hoffmann,<br />

qui, toutes deux, laissent entendre qu’une relation étrange,<br />

voire perverse, s’était établie entre Hitler et sa nièce, ce qui<br />

augmenta mes soupçons de la possibilité d’un meurtre<br />

camouflé. D’ailleurs, plus j’étudiais les récits de ce supposé<br />

suicide, plus je trouvais de contradictions, de divergences, de<br />

dérobades et de mensonges, et plus l’homicide devenait<br />

vraisemblable.<br />

Au printemps 1997, j’avais écrit environ quatre-vingts pages<br />

de ce roman quand mon éditeur m’apprit ce qui sembla au<br />

premier abord une mauvaise nouvelle : un essai venait d’être<br />

2 Albin Michel/Robert Laffont, 1994, traduit de l’anglais par S.<br />

Quadruppani.<br />

3 Hitler, Laffont, « Bouquins », 1983, traduit de l’anglais par L. Dilé L.<br />

Tranec-Dubled, R. J. Barada.<br />

4 J’ai lu, 1972, traduit de l’anglais par Cl. Noël.<br />

5 Londres, 1955.<br />

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