Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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À ces causes, ouy les conclusions du procureur de ville,
nous avons ordonné et statué les articles suivans :
1-
Les brasseurs avant faire moudre leurs brais ' pour
brasser seront tenus de déclarer par écrit au fermier des
brais la quantité de razières des grains qu'ils voudront
l'aire moudre et de luy en payer les droits comptant, à
peine de cent livres d'amende et de confiscation.
2.
Ceux qui voudront faire moudre dès grains crus et non
brayés pour être consommés en leurs brassins, comme
bled, seigle,, soucrion 2 , avoine et toutes autres espèces de
grains, ils seront tenus de les mêler avec leurs brais,
avant les mettre en sacq et les faire mener au moulin sans
pouvoir les faire moudre à part, à peine de soixante livres
d'amende et de confiscation.
3.
Permettons aux commis sermentés du fermier de faire
mesurer quand ils le jugeront à propos lesdits grains
par un mesureur juré,-et si la déclaration est trouvé infidèle,
lesd. grains seront confisqués avec amende de cent
livres. .
4.
Les brasseurs garnis de billets pour les brais seront
tenus, avant que de commencer leurs brassins, de décla7
rer par écrit au préposé à la collecte, de la part des fermiers
des impôts d'Artois, des cazernes de la ville, combien
ils prétendent brasser de forte et de petite bierre, si
c'est pour les hotelliers, cabaretiers ou ménagers, leurs
noms, combien à chacun de forte et de petite bierre, de
' Orge broyée. V. Impôts, livre II, ch. IV, g VIII,
.* Escourgeon ou orge commune.