Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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6.
Et affm que lesd. marchands et brasseurs ne reçoivent
ou souffrent aulcuns intérêts par la susditte jntervention
dudil Mayeur des dix, mesdits sieurs ont deffendu et
deffendent auxd. cœuriers d'exiger plus grands sallaires
qu'ils ont solu ' avoir, pourquoy la rétribution se partagera
entre eux avec jceluy Mayeur des dix égallement.
Fait et décretté en halle échevinalle en assemblée de
Messieurs du Magistrat des deux années et dix jurés pour
la communauté de la ville de Saint-Omer, le troisième de
mars mil six cent soixante-huit, etc.
(Extrait du registre aux statuts de la ville et cité
de Saint-Omer, K, f° 50, r°).
G
8 MARS '1735
Jauge des tonneaux d'huile.
■ Mayeur et Echevins de la ville et cité de Saint-Omer,
à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut : Savoir
faisons que, désirant éviter les fraudes et abus qui peuvent
se commettre dans la vente des huilles par tonneau,
et donner en même tems aux marchands d'huiles de cette
ville le moyen de faire leur commerce avec confiance et
équité, vu les différens règlements des villes voisines, et
notamment de celle d'Arras, sur cette matière, ouy le
procureur syndic; Nous ordonnons ce qui suit :
ARTICLE 1.
Les marchands en gros et en débit d'huiles, de colsats,
navette, lins et autres graines, ne pourront se servir ni
avoir en leur possession aucuns tonneaux pleins, qu'ils
1 Oui solu : ont coutume, du latin solere, soleo, avoir coutume.