Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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ché, ny aultre en vie, qu'il n'ait sa grandeur et juste mesure,
et d'esoorcher aulcunes anguilles ou palins, paravant
les avoir vendus, à peine de six sols.
7.' Deffense que aucun ne mecte roix es rivières communes,
à peine de soixante sols.
8. Deffenses que nul ne meste ■ ou tende cordeaulx à
houpes en aulcunes rivières de la ville et banlieue, autrement
que pour pescher, à palains, qu'ils seront tenus monstrer
à la cœure paravant les pouvoir vendre ou.saller pour
recognoistre s'ils ont leur grosseur, à peine de vingt sols.
. 9. Deffenses que aulcun ne tende ou mecte roix en aulcunes
pescheries depuis le premier jour de mars jusques
au mi apvrii, afin que le poisson ne soit empêché de four-
■ ser, à peine de' dix livres.
10. Commandement à tous frais poissonniers,et aultres
qui auront lotty aumarchié de la fraîche poissonnerie, chacun
jour, de marchié qu'ils tiennent chacun leur lot comme
iceluy sera escheu, et soient chacun d'eux diligens d'estre
audit marchié par dedens les neuf heures du malin, avecq
deffenses à toits et ung chaGun.de-vendre le frais poisson
en ceste ville ailleurs que audit marchié à ce désigné, à
peine de six sols.
11. Deffenses aulx cœurhiers de frais poissons que, pour
leur eswarde faire, ils ne prendent aulcuns sallaires, ains
leur souffise de recepvoir trois sols sur chacune heue,
comme il s'est faict du passé, à peine de soixante sols.
42. Deffenses que nul ne pesehe on use doresnavant de
polsenets- en aulcune eaue ou rivière de la ville et banlieue;
mesrnes deffenses que nul ne tienne polsenetz en sa
possession, à peine d'amission desdits polsenets et de dix
florins d'amende. - •
13: Deffences à tous d'envoyer enfans ou aultres pour
. garder leur wals à peine de dix livres,'