Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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s'il s'en trouve de défectueux, ordonnons qu'il soit vendu
après que le plus frais aura été mincqué, pourvu néanmoins
qu'il soit mangeable, et il ne pourra être coupé,
vendu ni môme posé sur les étaux par les poissonniers, à
peine d'interdiction et de confiscation.
23. Les dits-égards auront une particulière attention à
ce que lesd. poissons, tels qu'ils puissent être, qui se'trouveront
maigres, quoyque frais, et les langues ne soient
vendus au mincq, qu'après celuy qu'ils auront jugé bon, et
qu'ils soient débités par les acheteurs au dessus du mincq,
sur de petites tables, sans qu'on en puisse porter, ou faire
porter, couper ny débiter sur les étaux, à peine de trente
livres d'amende.
24. Les quatre égards sur le poisson de mer frais, et
même sur le poisson salé,.seront choisis-panny les maîtres
cuisiniers ; sans qu'aucuns poissonniers puissent désormais
exercer cette fonction.
25. Défendons, comme autrefois, à tous poissonniers
d'aller au-devant des chasse-marée, soit dehors, soit dans
la ville, et d'acheter du poisson ailleurs qu'au mincq, à
peine de cinquante livres et de confiscation.
26. Les communautés régulières ne pourront se rendre
adjudicataires au mincq, directement ni indirectement,
d'aucuns poissons, quelqu'ils puissent être, et les saumons
frais, elbeutes, cabeliaux et esturgeons qui seront minqués
par les poissonniers, seront coupés au moins en deux
sur le champ pour être vendus sur les étaux.
■ 27. Le fermier du mincq ni les égards ne recevront aucuns
prétendus droits en poissons des chasse-marée, même
de leur.gré, ou en leur payant le dit poisson, à peine
de cinquante livres d'amende ; et les poissonniers ne leur
demanderont aucune diminution ni aucun rabais, après que
leur poisson aura été mincqué, à peine de dix livres. Défenses
au valet dudit corps de métier, et aux sergens à