Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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communaulté de lad. ville, ordonné et statué, ordonnent
et statuent les points et articles que s'ensuivent.
Premièrement, que les pôttiers de terre de ceste ville
et banlieue ne poldront doresnavant faire ou maurler ' aulcunes
thieulles que sur rnaurles de celte dite ville duement
ewardées et marquées de la marque de la gauge de
cette dite ville, lesquelles rnaurles, paravant qu'ils, s'en
puissent servir ou exhiber à lad. gauge, ils seront tenus de
faire deubement armer de plattes bendes de fer, pour, au
moyen de ce, les mainctenir et conserver en leurs grandeur
et espesseur et qu'elles ne puissent si facilement
estre usées à peine de dix llorins d'amende ou aultre arbitraire
contre chacun contrevenant et pour chacune contravention.
2.
Item, que lesdits potliers seront tenus d'exhiber de trois
mois en' trois mois lesd. rnaurles aulx Mayeur des dix jurés
et cœurhiers commis à la grande eœurre, pour reconnoitre
si elles souffisnntes en- leur grandeur et espesseur, lesquels
cœurhiers tiendront notte de ladite exhibition et en
ordonneront ce que de raison, le tout à pareille peine de
dix florins d'amende ou aultrs arbitraire contre chacun défaillant
à faire lad. exhibition.
3.
Item, que paravant que lesd. pôttiers puissent deffournier
leurs thieulles et les mectre en reng ou haye, ou les
exposer en vente, sont tenus d'évoquer la eœurre etthirrer
lesd. thieulles hors de leurs fours en leur présence pour
lors les cœurer et eswarder et reçognoitre si elles sont
bien et souffisament cuictes, de la grandeur et espesseur
requise, et estre par eulx rejectées celles de vascrut et
celles que l'on appelle souées et en e fie et toutes celles qui
sont trouvées vicieuses et ne sont jugées bonnes et léalles ■
marchandises, à pareille peine de dix livres d'amende ou
1 Mouler.