Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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pourront continuer chez sa veuve, sans cependant qu'elle
puisse avoir aucuns autres apprentifs, à peine de nullité
de leurs apprentissages.
9. Après avoir achevé les deux années de leur appren-
' tissage, et voulant être reçus maîtres, les apprentifs seront
tenus de rapporter un certificat-des maîtres ou des veuves
de maîtres qu'ils auront servis en celte qualité, contenant
que lesdits apprentifs les auront entièrement satisfaits
pendant les deux années de leur apprentissage, et alors ils
se présenteront aux grand maître, doyen et quatre maîtres
pour être reçus à la maîtrise et pour jouir d'un étau à
leur tour, suivant l'ancienneté de leur réception, pour
laquelle ils payeront quarante.livres, dont moitié applicable
à'ia chapelle et l'autre aux doyen et.quatre maîtres,
sans être tenus de faire aucunes dépenses en boisson ou
en récréation, à peine de concussion contre ceux qui
l'exigeront.
10. Voulant favoriser les fils de maîtres dudit corps de
métier, ils pourront se faire inscrire à l'âge de seize ans
accomplis et être reçus à l'âge de dix-huit aussi accomplis,
pour avoir un étau à leur tour, et ils ne payeront
pour droits d'inscription et de réception à la maîtrise que
la moitié de ce qui est porté dans l'article précédent, applicable
comme dessus.
11. Nul fils de maître reçu à la maîtrise ne pourra néammoins
jouir d'aucun étau, quoique son tour en soit venu,
s'il n'a un établissement et une demeure séparés de ceux
de ses père et mère.
12. Aucuns poissonniers ne pourront faire venir du
poisson de mer frais pour être vendu en cette ville, à
peine de vingt livres d'amende et de confiscation du.dit
poisson pour la première fois, et de privation de la maîtrise
en cas de récidive.
13. Ceux qui voudront faire venir ou conduire du pois-