Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

soutenir pour maintenir et faire exécuter les statuts et
privilèges de leurs corps, il nous plust en augmentant
leur dits statuts de faire défenses aux maîtres, veuves ou
locataires dudit corps, d'accepter aucune pratiques que
les garçons venant travailler chez eux pourraient leur
procurer venant des maîtres perruquiers de chez lesquels
ils seraient sortis, à peine de cinquante livres d'amende
contre lesdits maîtres,, veuves ou locataires et de plus
grande peine s'il y échoit et d'interdiction de tout travail
pendant trois mois contre lesd. garçons; ordonner que
tous les propriétaires de charges de perruquiers, soit
qu'ils les exercent par eux-mêmes, ou qu'ils les donnent
à loyer, soient tenus de payer les charges de ladite communauté;
faire défenses auxdits maîtres, veuves ou locataires
de recevoir- et prendre chez eux aucun garçon
perruquier de cette ville, à moins qu'il ne fasse apparoir
par un billet du maître de chez lequel il sera sorti, qu'il
lui aura accordé quinze jours avant sa dite sortie, et ce à
peine de vingt livres d'amende contré lesdits maîtres,
veuves ou locataires ; ordonner à tous locataires de charges
de perruquiers de faire enregistrer le renouvellement
de leurs baux en dedans huitaine de leur passation, à
peine de vingt livres d'amende ; faire défenses aux chirurgiens
de cette ville de friser, accommoder ou faire des
perruques, et d'avoir d'autres instruments- de perruquiers
en leur possession que des razoirs, bassins et linges à
barbe, aux peines portés par l'édit du mois de novembre
1691 ; et enfin ordonner à tous maîtres, veuves ou locataires
de faire leur déclaration au doyen de la communauté,
de chaque garçon qui entrera .chez eux, en dedans
huitaine du jour de leur entrée, à peine de -vingt livres
d'amende ; notre ordonnance sur icelle dudit jour 13 mai
dernier ; les conclusions du procureur du roi sindic de
celte ville ; tout considéré, Nous, eu sur ce, conseil et avis