Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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Contre
Le sieur Grépy, marchand savonnier en cette ville, défendeur
:
P. 0. Avons ordonné que la sentence portant règlement
du quatorze décembre mil six cent soixante-un sera
exécutée selon sa forme et teneur, en conséquence condamnons
le deffendeur à payer aux demandeurs la somme
de trente patars pour chaque cœurre de savon dont s'agit,
et aux dépens.
(Extrait des registres des audiences du petit auditoire
par-devant Eschevins commis).
GXLVIJI
18 NOVEMBRE 1757 '
Ordonnance enjoignant aux fabricants de savon d'avertir
quand ils mettront le feu sous leurs chaudières.
Mayeur et Eschevins de la ville et cité de Saint-Omer,
à tous ceux qui ces présentes lettres verront salut : sçavoir
faisons que , sur ce qui nous a été représenté par le
Mayeur des dix jurés pour la communauté de cette ville et
par les cœuriers sur le savon, qu'en vain sont-ils autorisés
à aller chez les fabricants de celte marchandise et inutilement
y font-ils des visites mômes fréquentes, si ces
fabricans ne sont obligés, à l'instar des brasseurs de
bière, de les avertir du jour auquel ils mettent le feu sous
leurs chaudières, afin que lesdits cœuriers se transportant
chez eux lorsqu'ils fabriquent, ils puissent examiner si le
savon qu'ils font est loyal et marchand, que quoique cette
police paraisse concourrir au bien publicq, qu'il y ait un
règlement du quatorze décembre mil six cent soixante-un
qui fixe ce qui est dû auxdits cœuriers pour leurs visites,
cependant lesdits fabriquans refusent de se soumettre à-
1 Voir ci après l'interprétation île ce règlement.