Mémoires 1881 Tome 17 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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doresnavant ceux quy eslever voudront ledict mestier ne
y soient par eulx receus sans premier estre bourgeois,
lesquels seront tenus payer au prouffit de la chandelle,
assçavoir celluy quy sera fils ou aura épouzé fille de rnaistre
vingt soûls, Item, celluy quy aura apprins ledict mestier
en ceste ville et ne sera pas fils ne aussy aura espouzé- fille
de rnaistre, quarante soûls et celluy quy ne aurat apprins
ledict mestier en ceste ville, soixante soûls.
En retenant néanmoins par mesdicts s rs pour eulx et
leurs successeurs en office l'aulhorité de cy après pooir le
tout ou en' partie iceux art. mectre à néant et révocquer
se ils trouvent que ce fut contre le prouffît dudict mestier
et au détriment du bien publicq.
Fut consenty et accordé par mesd. s" mayeur et eschevins
de cest an, et préalablement [eu] sur ce l'advis de messeigneurs
de l'an passé et des dix jurez de ceste dicte année
présente', le vingt noeuficsine de may l'an mil quattre cens
quattre vingt et douze : ainsy signé.Du VAL.
XVI
22 JIAI 1494 ' "
Convention passée entre les délégués du métier des brasseurs
et les marguilliers de l'église Ste-Marguerilu.
Les doyen et compagnons du métier, en l'honneur de
Dieu et de saint Arnould pris depuis longtemps pour
patron dudit métier, feront construire en bon'matériaux,
une chapelle au cimetière de Sainte-Marguerite entre les
deux piliers étant au nord de la chapelle saint Séverin ;
et ensuite fournir cette chapelle de calice, nappes, courtines
et autres orneniens, et de luminaire nécessaire ; et
feront entretenir cette chapelle toujours à leurs frais de
couverture, clôture, plombée,'etc., sans pouvoir rien
demander pour cela aux marguilliers. Ceux-ci exigent'