hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
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——————————————————————> Conseils de révisions / <strong>hiver</strong> winter 2007<br />
maisons d’étude seraient transformées en lieux de débauche (fin du traité talmudique Sotah). Certains<br />
ont donné à cette prédiction une ampleur hallucinante.<br />
Car oui chers lecteurs, Afflelou ne vous a pas vendu de la camelote : ce sont bien des…rabbins, affublés<br />
de tout l’accoutrement destiné à accréditer l’idée qu’ils incarnent la Loi de Moïse, qui côtoient ici et écoutent –<br />
religieusement s’entend – le sinistre négationniste Robert Faurisson, lequel inspire la répulsion à des millions de<br />
personnes qui n’ont pas besoin d’avoir la tête couverte pour le tenir pour un ennemi déclaré du genre humain. Il<br />
s’agit des « rabbins » (les guillemets se faisaient attendre je sais…) Moshe Arieh Friedman et Aharon Cohen – un<br />
prénom et un nom qui ne s’inventent pas – venus porter la caution de la tradition d’Israël à la « Conférence sur<br />
l’Holocauste » organisée par celui qui crie au monde entier son intention de faire une hécatombe atomique du<br />
pays promis aux Patriarches que ces « rabbins » invoquent trois fois par jour.<br />
Faurisson et les rabbins<br />
Nous étions bien prévenus. Moïse, dans le dernier cantique qu’il prononça avant de quitter ce monde,<br />
avertit les Enfants d’Israël que l’ultime génération serait témoin d’abominations nouvelles que n’avaient pas<br />
même redoutées ses ancêtres (Deutéronome 32,17). Reste qu’ici, les égouts du monde entier ont le droit de se<br />
constituer partie civile pour concurrence déloyale.<br />
Les fils et filles d’Israël qui chérissent authentiquement l’héritage éthique de leurs ancêtres, ceux qui sont<br />
pétris des vertus d’amour d’Israël, d’amour du prochain et de rectitude, professées par les Sages d’Israël à<br />
travers les générations, ceux-là toisent ces horreurs avec un souverain dédain en sachant à quoi s’en tenir. Mais<br />
d’autres, moins au fait de notre tradition, sont en droit de se demander si c’est vraiment la Torah qui inspire des<br />
gens qui se prétendent pieux, à faire l’« honneur » de leur présence à un gouvernement d’assassins et à des<br />
affreux qui tournent en dérision le cataclysme dont ont été victimes leurs parents, il y a à peine deux générations.<br />
C’est que ces fins rhétoriciens férus de Talmud (enfin, d’un certain Talmud) savent argumenter. Oh ! Ils ne<br />
nient pas la Shoah – c’est héroïque à deux coudées de Faurisson. C’est-à-dire en fait qu’ils ne la nient pas tout à<br />
fait. Car voici ce qu’a dit le « rabbin » Cohen lors de son allocution :<br />
Honorables amis, pairs et collègues (…)<br />
Qu’il me soit tout d’abord permis d’exprimer aux illustres organisateurs de cet éminent événement,<br />
la gratitude de mes collègues et de moi-même pour nous permettre d’exprimer nos vues sur ce problème,<br />
ce que nous considérons comme un grand privilège. (…)<br />
« Il est régulièrement fait mention du chiffre de six millions. On peut toujours discuter du nombre<br />
exact de millions de victimes (car elles furent des millions) ; six millions, cinq millions ou quatre millions. La<br />
méthode d’extermination est sans importance. Qu’il se soit agi de chambres à gaz (et qu’il y en ait eu des<br />
témoins) (Sic !) ou d’exécutions massives ou d’autres moyens. (Note : ce fut-là exactement la thèse de<br />
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