hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
——————————————————————> Conseils de révisions / <strong>hiver</strong> winter 2007<br />
Noam Chomsky dont Faurisson se servit de préface pour son Mémoire en défense. (Le « rabbin »<br />
poursuit) : Le mal fut le même et ce serait un terrible affront à la mémoire de ceux qui ont péri que de<br />
minimiser la gravité du crime de quelque façon que ce soit. (Merci bien pour eux).<br />
Seulement voilà : la messe n’est pas encore dite. Le « rabbin » poursuit : Cependant l’attitude<br />
orthodoxe juive est que par-delà l’entière culpabilité des auteurs de ces crimes, ces derniers ne seraient<br />
jamais parvenus à leurs fins si le Tout-Puissant ne l’avait pas voulu (Gott mit uns ! – Ndt) Aussi, à cet<br />
égard, les victimes ont le devoir d’échapper à leur sort, mais dans le cas où cela s’avérerait impossible,<br />
elles ont le devoir d’accepter la volonté du Tout-Puissant. Notre profession de foi est qu’une modalité de<br />
l’exil qui nous a été divinement imposé, dicte qu’il n’appartient pas au peuple juif de déférer ses<br />
persécuteurs devant la justice. (Note : lisez Nuremberg ou la terre promise du sinistre Maurice Bardèche,<br />
– beau-frère de l’ultra collaborationniste Robert Brasillach – et vous saurez d’où ces « rabbins » tiennent<br />
que le procès des criminels de guerre était illégal.)<br />
Et y’a du rab ! Le « rabbin » poursuit : « Nous ne saurions en aucun cas avoir l’audace d’entraver la<br />
volonté du Créateur et présumer que nous sommes en mesure d’empêcher une telle chose de se<br />
reproduire. Cela serait de l’hérésie. Les sionistes avec leur pontifiante approche, se conduisent en totale<br />
opposition avec cette philosophie et osent dire « plus jamais ça ». Ils ont le toupet d’imaginer pouvoir<br />
empêcher le Tout-Puissant de reproduire un Holocauste. C’est de l’hérésie.<br />
(Entendez-vous Ahmadinejad applaudir à tout rompre )<br />
Et je vous épargnerai la désormais traditionnelle rengaine de l’État d’Israël qui fait usage des victimes de<br />
la Shoah pour justifier toutes sortes de « forfaits » aussi « hérétiques » que « criminels »…<br />
Allez, vous pouvez tirer la chasse. [Toujours cette copromanie...]<br />
La vérité est que cet épisode – lequel constitue probablement l’une des plus cuisantes profanations du<br />
Nom de D-ieu de l’histoire juive – ne mériterait pas qu’on s’y arrête, tant il bafoue les enseignements et les textes<br />
les plus sacrés de la foi juive. Il faut pourtant dire quelques mots à l’intention de ceux et celles qui sont<br />
susceptibles d’être en proie au doute quant à ce qu’ont professé les héritiers authentiques de la loi de Moïse.<br />
En premier lieu, la seule présence de ces « rabbins » aux côtés des autorités d’un régime assassin et<br />
terroriste constitue un affront à ce que notre Torah connaît de plus sacré : la vie humaine.<br />
Comment des gens qui ont lu dans le Talmud qu’« un tribunal qui condamne une personne à mort en<br />
soixante-dix ans est un tribunal sanguinaire », peuvent-ils seulement envisager de regarder en face de sombres<br />
assassins dont les tribunaux islamiques ont exécuté des dizaines de milliers de malheureux, flagellent tous les<br />
jours des adolescents et lapident des femmes Comment peuvent-ils rencontrer ceux qui payent des terroristes<br />
pour assassiner ceux dont les âmes côtoyèrent les leurs au mont Sinaï <br />
Et avant de prendre place à la même tribune que Faurisson, ces dignes « rabbins » l’ont-ils entendu dire :<br />
« Les prétendues “chambres à gaz” et le prétendu “génocide” des Juifs forment un seul et même mensonge<br />
historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico financière dont les principaux bénéficiaires sont<br />
l’État d’Israël et le sionisme international, et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas<br />
ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier. » (Le 17 décembre 1980, à l’émission Expliquez-vous d’Ivan<br />
Levaï, sur Europe 1.)<br />
Titus lui-même qui déploya un rouleau de la Torah sur le sol du Saint des saints pour s’y vautrer ensuite<br />
avec une prostituée, ne commit rien d’aussi scandaleux que ces « rabbins ».<br />
À présent, la Shoah.<br />
Le Talmud affirme qu’il n’est pas un brin d’herbe sur terre dont le sort ne soit régi par la providence. Les<br />
voies de cette providence ne furent jamais révélées à personne, pas même à Moïse lorsqu’il demanda à D-ieu «<br />
Fais-moi connaître tes voies » ce que nombre de commentateurs interprètent comme une demande de se voir<br />
livrer le secret de la théodicée. En un mot, la providence est au-delà de tout entendement humain et amalgamer<br />
son déploiement ici-bas à des concepts humainement concevables est un pur non sens. Aussi affirmer que la<br />
Shoah résultait de la « volonté de D-ieu » constitue, au plan de l’éthique juive, un sophisme monstrueux et<br />
blasphématoire, puisque c’est amalgamer les voies de la providence aux voies humaines où les actes possèdent<br />
une « traçabilité » rationnelle vers un « vouloir » concevable. Le prophète Isaïe (55,9) l’a du reste clairement<br />
signifié en disant : « Mes pensées ne sont pas vos pensées, comme vos voies ne sont pas Mes voies, dit<br />
l’Éternel. » Et D-ieu sait qu’il n’est pas besoin d’être un prophète biblique pour faire une telle affirmation puisqu’à<br />
Albert Einstein – hostile à la physique probabiliste – qui disait « D-ieu ne joue pas aux dés », son collègue Niels<br />
Bohr répondit : « Monsieur Einstein ne dictez pas à D-ieu ce qu’il est censé faire ».<br />
À un leader orthodoxe connu pour ses opinions extrêmes qui lui affirmait au lendemain de la Shoah : « D-<br />
ieu nous a punis pour nos péchés », le précédent Rabbi de Loubavitch Rabbi Yossef Yits’hak Schneersohn – qui<br />
avait perdu une fille et un gendre à Treblinka – répondit : « D-ieu ne nous a jamais enjoints de justifier tout ce qu’il<br />
fait ». Abraham, le père de tous les croyants, était-il un « hérétique » lorsqu’à la nouvelle de la prochaine<br />
destruction de Sodome et Gomorrhe, il interpella D-ieu en disant : « Le juge de toute la terre ne rendrait-il pas la<br />
justice » Le prophète Jérémie est-il un « hérétique » lorsqu’à la fin des Lamentations, il interpelle D-ieu pour sa<br />
sévérité implacable <br />
Aussi, accommoder la plus grande tragédie du peuple juif à la sauce d’un sordide agenda politique, c’est<br />
déjà cracher sur D-ieu. Mais quand en plus, on porte un chapeau et une barbe, on mérite d’être roulé dans le<br />
goudron et les plumes.<br />
Quant à l’interdiction qui nous serait faite de déférer nos persécuteurs devant la justice, j’aimerais<br />
humblement savoir dans quelle mare croupissante nos doctes ont péché une ânerie pareille. S’inspirent-ils de<br />
— 126 —