hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek

——————————————————————> Conseils de révisions / hiver winter 2007
après la fin de la conférence. L'image des rabbins embrassant le président iranien
était d'un exotisme irrésistible et elle a fait le tour du monde. On peut dire que le but
était atteint : les rabbins de Neturei Karta voulaient montrer que des juifs
s'opposaient à la folie coloniale des sionistes et qu'ils cherchaient à sauver leurs
coreligionnaires de la catastrophe que les sionistes ont attirée sur leurs têtes. En fait,
c'est la conférence, et à travers elle le monde musulman qui était ainsi pris en otage
par ces étranges rabbins dans l'espoir de sauver les juifs. Il n'est pas certains que tous
les participants auraient accepté de se prêter à ce cinéma s'ils en avaient perçu les
enjeux.
On s'est longtemps demandé ce qu'ils mangeaient au cours de leur séjour
puisqu'ils refussaient poliment de manger avec les autres. Le mystèe a été éclairci par
un canard de New York, The Jewish Week, qui a raconté qu'ils étaient venus avec des
valises bourrées de nourriture cachère, comme pour un voyage sur la lune. Les vrais
juifs ne peuvent pas vivre avec les autres : ils forment aussitôt une caste à part.
La presse a donc parlé de tout, sauf du révisionnisme. Elle a quelques excuses :
il n'y a eu que très peu de discours révisionnistes. Il s'agissait de faire acte de
présence, de marquer un terrain de façon symbolique, plutôt que de s'engager dans
un travail savant. Le public ne l'a pas réclamé. Beaucoup d'orateurs n'avaient
d'ailleurs aucune idée précise de la question. Dans les pays musulmans, on trouve
une vulgate simpliste, qui tombe d'ailleurs souvent dans l'emphase, le mélange des
genres et, parfois, dans la pure invention. Le fait que les textes fondamentaux du
révisionnisme ne soient pas accessibles dans les langues locale explique sans doute en
partie la légèreté du traitement de ces questions historiques bien précises par des
journalistes pressés et brouillons.
Car, en effet, contrairement aux annonces de la presse, il ne s'agissait pas à
proprement parler d'une conférence révisionniste. D'autres gens étaient là, qui
n'étaient nullement révisionnistes, et qui ont pris la parole. Certains, comme les
rabbins, ont été très surpris d'entendre parler Robert Faurisson. Ils ignoraient
absolument ses arguments qui vont à l'encontre de ce qu'ils ont entendu dire dans
leur petit milieu fermé. D'autres personnes, venues des quatre coins du monde
musulman n'avaient que des idées très vagues de toute cette affaire. Le participant
russe, lui, était convaincu de l'existence de l'Holocauste et se disait certains que les
preuves en existaient dans les archives russes. Où il n'a évidemment jamais mis les
pieds.
Il faut également noter que si la Turquie, les ex-républiques soviétiques d'Asie
centrale, le Pakistan, la Malaisya et l'Indonésie étaient représentés, la Chine, la Corée
et le Japon étaient absents, ainsi que l'Amérique latine où bouillonne pourtant un
révisionnisme fort actif.
On peut même dire que la majorité des révisionnistes étaient absents: les
citoyens des USA n'osèrent pas, sauf l'intrépide Bradley Smith, mettre les pieds dans
un pays qui est une sorte d'ennemi officiel du leur. Ils craignent de se le voir
reprocher en cas de conflit USA-Iran. Les Allemands les plus connus sont en prison,
mais il y avait une forte délégation de germanophones, d'Allemagne, d'Autriche et de
Suisse. Un seul Scandinave. Pas d'Italiens ni d'Espagnols. Les révisionnistes français
vivent dans une sorte de clandestinité que leur impose la loi Gayssot et ils n'ont pas
mis le nez dehors.. Dans toute l'Europe, des centaines de révisionnistes ont choisi
d'éviter la lumière des projecteurs et ont donc préféré ne pas venir à Téhéran.
Les raisons de ces absences sont multiples mais la principale est peut-être que
les révisionnistes ne croyaient qu'à moitié que la conférence se tiendrait réellement.
Chacun sait le poids des pressions exercées tant par Israël que par les Etats-Unis, les
sanctions financières énormes, les menaces militaires, etc. Beyrouth en 2001 avait
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