hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek

——————————————————————> Conseils de révisions / hiver winter 2007
Enfin, Gilles William Goldnadel, président de l'association France–Israël, dont nous
recommendons le blog http://blognadel.over-blog.com/ réclama en remarque la rupture immédiate
des relations diplomatiques avec l'Iran, sans se contenter de dire le ministère des Affaires
étrangères «inquiet» et de proférer des menaces judiciaires contre Faurrisson, qui ne font peur à
personne.
Puis les invités reprirent leur défilé de courts discours. André Glucksmann fit une
intervention brillante. Recommendant la lecture de Paix et Guerres entre les nations de Raymond
Aron (que nous citons souvent ici), il mit en évidence le danger d'une sorte de nouvelle guerre
froide entre puissances nucléaires, opposition qui n'assure en rien un équilibre mondial, mais qui,
au contraire, risque des crises apocalyptiques qui ne sont évitées que par presque rien. Il appelait
donc à se méfier d'un point fixe que constituerait la possssion nucléaire d'Etats ne s'entendant pas,
ce point fixe n'existant pas. De sucroît, ajouta–t–il deux tabous empêchèrent la guerre nucléaire au
cours de la guerre froide : Hiroshima et les horreurs de la seconde guerre mondiale, symbolisées
par Auschwitz. Or l'Iran actuel rejette ces deux tabous, la Shoah étant niée et la bombe nucléaire
défendue par les proches d'Ahmadinejad comme une arme parmi d'autres, qui peut être utilisée.
Enfin, il insista sur le danger d'une religion de la mort que décrivait Khosrokhavar Farhad dans
L'islamisme et la mort sur l'Iran des années 70 et les attentats suicides, sans penser encore que
cela durerait. Une religion utilisant les mythes islamiques pour en faire des morts aux XX e et XXI e
siècles. Des mythes se rapprochant de la mythologie nazie, Ahmadinejad ayant par ailleurs, aussi
envoyé une lettre à l'Allemagne en prétendant que l'Iran était aussi, comme l'Allemagne dans le
passé, victime des juifs. Glucksmann souligna la volonté apocalyptique de nazis invitant en 1945,
à «tout détruire pour tout recommencer», c'est–à–dire à détruire l'humanité, y compris le peuple
allemand, car n'ayant pas été à la hauteur.
Suite à cette intervention remarquée, Ezra Suleïman, professeur de sciences politiques à
Princeton, associé au Figaro, répondit au délire s'imaginant que le conflit israélo–palestinien était à
la source des problèmes et que le terrorisme stopperait une fois ce conflit réglé. En effet,
l'opposition entre sunnites et chiites, nombre de conflits internes, le problème du terrorisme ou le
problème Kurde par exemple ne peuvent être imputés à Israël et ne servent que d'alibis aux
dirigeants du monde arabo–musulman, Israël étant toujours perçu comme un pays étranger, et,
qui plus est, le seul Etat véritablement démocratique, de la région.
Christian Delacampagne, philosophe et écrivain, également spécialiste de l'histoire du
racisme, enseignant aux Etats–Unis, aborda le changement de majorité au Congrès et sans doute
bientôt à la présidence de Washington, émettant l'hypothèse que les Etats–Unis auraient alors
tendance à redevenir isolationniste[s]. (1) Pour se désengager d'Irak, les Américains devront alors
faire des concessions face aux «Etats voyoux» comme l'Iran, et ces concessions toucheront sans
doute deux dossiers : le nucléaire et le Hezbollah. Il ne faudrait alors pas sous–estimer la
dimension de folie des dirigeants iraniens ainsi que leur mépris pour les «infidèles» et leur vie.
Cynthia Fleury, philosophe, tenta de lier la situation au rôle que, à son sens, doit jouer
l'Europe. Une Europe, politique, économique, qui, pour être forte, ne peut que passer par une
«irréductibilité éthique», c'est–à–dire, une norme et des fondamentaux à défendre.
François Rachline ensuite, économiste, essayiste et romancier, critiqua la légitimité d'un
pouvoir iranien, qui bien qu'élu, ne l'est pas démocratiquement, au sens, où en amont, les
fondements de la démocratie – la liberté de la presse, de réunion, d'expresion, l'égalité Hommes–
femmes, un système judiciaire impatial, étaient loin d'être respecté, ni même codifié ou
simplement établis. En aval, ajouta–t–il, l'élection ne permet pas non plus de faire n'importe quoi.
Peintre, Gérard Garouste avança son travail sur les mythes, au premier desquels la Bible,
où Israël, pourtant en première ligne, est refoulée. Il critiqua ainsi le fait que si Israël était détruit,
alors là déferlerait toute une vague de compassion exraordianaire, qui serait alors bien ridicule.
J'ajoute, qu'il en a été ainsi en 1967, au moment où l'on croyait qu'Israël pouvait être détruit par
les armées arabes, cette compassion retombant, voire se retournant, une fois Israël toujours
vivant et la tête relevée.
Pour terminer, François Chiche, directeur général d'adobe, montra à travers quelques petits
calculs que la France avait les moyens économiques, si elle se les donne, de toucher l'économie,
l'industrie et ainsi la politique iranienne. Il s'agirait donc de ne pas hésiter à les utiliser.
Monique Atlan, journaliste et organisatrice, fut remerciée, tout comme Elie Wiesel,
président de la séance qui fit part à la fois de sa frustration, de sa peur et de son espoir que nous,
jeunes générations , construisions un XXI e sièle meilleur que le XX e .
On ne sait pas quel patahouète l'auteur de ces lignes parle comme langue maternelle, mais
sûrement pas le français. Le site s'appelle pompeusement "Lumières du monde" : il est fait par
d'ahurissants jeunes crétins sionistes. Avec cette bande de manchots, l'Iran n'a rien à craindre.
http://lumieresdumonde.over-blog.com/article-4938839.html
— 27 —