hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
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——————————————————————> Conseils de révisions / <strong>hiver</strong> winter 2007<br />
Samuel, qui trancha lui-même la tête de Agag, le roi d’Amalek que Saül avait laissé fuir De Mardochée qui<br />
s’employa au châtiment de Haman Des Hasmonéens dont nous nous apprêtons à célébrer la victoire Et la<br />
Mitsvah qui nous est faite de nous souvenir de ce que nous a fait Amalek, en quoi consiste-t-elle À aller faire<br />
ses hommages à ceux qui veulent parachever son œuvre <br />
À ce sujet, je désire ici rappeler un épisode que j’ai déjà eu l’occasion de mentionner dans un précédent<br />
article consacré à Simon Wiesenthal.<br />
Tuvia Friedman qui fut un des premiers compagnons de Simon Wiesenthal, se sentit un jour quelque peu<br />
découragé par ce travail à la fois difficile et ingrat, de recherche des criminels nazis. Lors d’un entretien qu’il eut<br />
en 1970 avec le Rabbi de Loubavitch, il lui fit part des pressions dont il était l’objet de la part de son entourage<br />
familial pour qu’il se consacre désormais à d’autres activités. Le Rabbi lui répondit ceci : « La Mitsvah de se<br />
souvenir de ce que nous a fait Amalek et de ne pas l’oublier constitue un devoir cardinal de tout juif. La tâche à<br />
laquelle vous vous consacrez vous confère un mérite immense, dans la mesure où par votre dévouement, vous<br />
permettez au peuple juif tout entier de s’acquitter de cette Mitsvah. Vous n’avez pas le droit de vous y soustraire<br />
car personne ne vous remplacera à ce poste. »<br />
Le Sionisme et l’« hérésie ».<br />
Chacun sait que la naissance du sionisme politique – d’essence laïque – fut l’occasion d’une vigoureuse<br />
controverse avec de nombreux leaders de l’orthodoxie qui voyaient dans cette entreprise une volonté de défaire<br />
le peuple juif de ses traditions millénaires en leur substituant une identité purement politique, étrangère à l’idéal<br />
des prophètes. La polémique fit rage en son temps et de nos jours, la Shoah et les épisodes tragiques vécus par<br />
Israël ont contribué à calmer les passions, même si au plan des idées – lesquelles couvrent au demeurant un<br />
large spectre de nuances – les convictions ont la vie dure. Il n’entre certainement pas dans le propos du présent<br />
article de polémiquer sur le sujet.<br />
Ce qu’il faut dire et redire c’est que les maîtres de la Torah les plus farouchement opposés au sionisme<br />
doivent se retourner dans leur tombe à la vue de ces hideux « rabbins » qui prétendent représenter la vraie<br />
orthodoxie en allant serrer la main des plus odieux personnages de la planète, ceux qui projettent d’éradiquer<br />
Israël et ceux qui assassinent la mémoire de nos martyrs. La profanation est telle que les non juifs eux-mêmes<br />
s’interrogent sur la bonne santé mentale de juifs « religieux » qui siègent auprès de ceux que leur tribunaux et les<br />
instances internationales ont condamnés sans appel.<br />
La veille controverse sur l’opportunité de créer ou non l’État d’Israël appartient désormais au passé et le<br />
Machia’h saura trancher la question pour le bonheur des uns et des autres. En attendant, il se trouve que c’est<br />
aussi la volonté de D-ieu que d’avoir restitué à son peuple la souveraineté sur le pays qu’il a promis à Abraham, à<br />
Isaac et à Jacob. Cette souveraineté, la Torah authentique – c'est-à-dire la Halakhah – nous interdit de l’abdiquer<br />
– et ce, que cette souveraineté constitue où non le début de la rédemption, suivant le vieux débat que l’on<br />
connaît. Il convient donc de prendre le pilpoul mercerisé des onagres en barbes et chapeaux de Téhéran, pour ce<br />
qu’il est : de la fange profanatoire.<br />
Pour finir, le Talmud (Yoma 86a) écrit : « Si l’on a commis une faute qui rend passible du châtiment<br />
suprême, et que l’on s’en repent, le repentir et Yom Kippour suspendent la sentence et les épreuves purifient. En<br />
revanche, si on a profané le Nom de D-ieu, ni le repentir ne permet de suspendre le châtiment, ni Yom Kippour<br />
ne permet le pardon, ni les épreuves ne permettent la purification. Seule (…) purifie. Le Talmud s’interroge alors :<br />
« Qu’est exactement la “profanation du Nom de D-ieu” » Rav répond : « Si moi, par exemple, je prends de la<br />
viande chez le boucher et que je n’en acquitte pas le prix sur-le champ » (c’est une profanation du Nom de D-ieu<br />
– car je dois servir d’exemple).<br />
Je vous laisse poursuivre le raisonnement vous-mêmes…<br />
En attendant, si un de ces jours, ces minables spécimens de l’antisémitisme juif se font attendre au coin<br />
d’une rue avec des battes de base-ball, on pourra voir avec quelle intégrité ils réagiront à ce détour<br />
inattendu de la «Volonté de D-ieu . [C'est nous qui soulignons ce recours aux arguments de brute<br />
hébétée.]<br />
Guysen Israel News 14 12 2006<br />
http://www.guysen.com/articles.phpsid=5350<br />
GROSSE ARTILLERIE<br />
Frapper l'Iran d'ostracisme<br />
Par Daniel SHEK, ambassadeur d'Israël en France<br />
Le président iranien, à grand renfort de publicité, a convoqué à Téhéran le gratin mondial<br />
des négationnistes et révisionnistes pour nier, ou au mieux minimiser, l'horreur de la Shoah. Le<br />
mois précédent, il tentait de ridiculiser la Shoah avec son concours de caricatures sur ce thème. Ces<br />
actes sont-ils anecdotiques ou au contraire lourds de signification<br />
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