hiver - Historical Revisionism by Vrij Historisch Onderzoek
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——————————————————————> Conseils de révisions / <strong>hiver</strong> winter 2007<br />
ces photos est simplement légendée "amitié judéo-allemande".<br />
Une maquette de Treblinka<br />
Le site de l'Adelaïde Institute, tenu par le révisionniste Friedrich Töben, est devenu l'album de la<br />
conférence de Téhéran : on y voit, par exemple, deux hommes souriants, portant de gros cartons dans<br />
les couloirs d'un aéroport. Les mêmes, à la douane, puis chargeant les cartons dans le coffre d'une<br />
voiture. Il faut descendre en bas de la page pour connaître le contenu de ces bagages : une grande<br />
maquette du camp de concentration de Treblinka, avec ses miradors, des arbres en plastiques et des<br />
bâtiments aux toits rouges. La maquette est censée démontrer que techniquement le camp<br />
d'extermination construit en 1942 en Pologne ne pouvait pas contenir de chambres à gaz.<br />
Le Monde, 12 décembre 2006<br />
Où l'on voit que Le Monde, qui n'a pas de correspondant sur place est obligé de pomper les sites<br />
révisionnistes, comme celui des "nationaux-anarchistes" allemands dont il oublie seulement de donner l'adresse :<br />
http://www.nationalanarchismus.org/Nationalanarchismus/nationalanarchismus.html<br />
On y trouvera, en partticulier, trois vidéos qui donnent une bonne image de l'ambiance dans laquelle s'est<br />
déroulée la conférence. Le Monde néglige aussi de donner l'adresse de l'Adelaide Institute:<br />
http://adelaideinstitute.org<br />
La réunion de Téhéran sur la Shoah suscite l'indignation<br />
Henri Tincq<br />
La "conférence" organisée à Téhéran sur la Shoah - qui devait se conclure, mardi 12 décembre,<br />
par un message du président iranien Mahmoud Ahmedinejad - a suscité une vague de protestations<br />
indignées en Israël, aux Etats-Unis, en Europe.<br />
Jamais une tribune internationale n'avait été ainsi offerte aux négationnistes de la Shoah<br />
comme Robert Faurisson et Georges Thiel, condamnés par la justice française, l'Américain David<br />
Duke, ex-dirigeant du Ku Klux Klan de Louisiane, ou l'Australien Fredrick Toeben, qui fut détenu en<br />
Allemagne pour incitation à la haine raciale. Les interventions rapportées par les agences de presse<br />
soulignent que cette "conférence", sous couvert d'antisionisme, réveille un vieux révisionnisme à<br />
prétention scientifique.<br />
Selon l'AFP, Fredrick Toeben est venu à Téhéran avec une maquette du camp de concentration<br />
de Treblinka pour tenter de démontrer que l'existence des chambres à gaz est un "mensonge absolu".<br />
De son côté, Robert Faurisson a rendu hommage au président Ahmadinejad "pour son courage, son<br />
héroïsme, sa clarté". Après lui, il a répété que l'Holocauste est un "mythe". Cette "conférence" a<br />
d'ailleurs tourné au culte de la personnalité du président iranien, qui a compris "l'importance d e<br />
l'Holocauste comme dogme qu'on ne peut pas questionner dans le monde occidental", comme l'a<br />
dit Fredrick Toeben.<br />
Dès son discours d'ouverture, Manouchehr Mottaki, ministre iranien des affaires étrangères,<br />
avait levé l'équivoque sur le sens de la conférence : la dénonciation d'Israël à travers la mise en cause<br />
du sionisme, dont les "méthodes" sont comparées à celles du nazisme.<br />
"Aujourd'hui, ceux qui prétendent être antinazis sont eux-mêmes des racistes et<br />
colonialistes et ce qu'ils ont fait à des gens n'est pas différent des crimes des nazis", a affirmé<br />
M.Mottaki. Pour lui, l'antisémitisme est un "phénomène européen" et "dans la longue histoire de<br />
l'Iran, il n'y a a aucun document établissant une seule manifestation d'antisémitisme". Quelques<br />
rabbins antisionistes participent à la réunion, comme le Britannique Ahron Cohen, pour qui "la Shoah<br />
a réellement existé et nous lui avons survécu. Mais elle ne peut en aucune manière être utilis é e<br />
pour justifier les injustices qui frappent les Palestiniens." La communauté juive d'Iran (25000<br />
personnes contre 60000 avant la révolution khomeiniste de 1979) a exprimé son opposition. Seul<br />
député juif du pays, Moris Motamed a déclaré que "nier l'Holocauste est une immense insulte".<br />
Cet amalgame de thèses révisionnistes et antisionistes a suscité un tollé dans le monde. Surtout<br />
en Israël : "Cette conférence est nauséabonde et prouve l'ampleur de la haine vis-à-vis des juifs<br />
et d'Israël", a commenté le premier ministre, Ehoud Olmert.<br />
A Washington, l'administration américaine a évoqué un "geste honteux". A Paris, Philippe<br />
Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, a exprimé l'"inquiétude" du gouvernement.<br />
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