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De la mesure <strong>à</strong> la maîtrise de la variabilité des pratiques médica<strong>le</strong>s en France…Plusieurs participants ont trouvé diffici<strong>le</strong> de définir des seuils arbitrairement. Neuf servicesd’urgence et deux experts ont exprimé <strong>le</strong>ur préférence pour des seuils relatifs, fixés enfonction de la distribution de l’indicateur : moyenne, percenti<strong>le</strong>s, interval<strong>le</strong>s de confiance.Les services d’urgence et <strong>le</strong>s experts ont donné des seuils similaires. Les seuils fixés par <strong>le</strong>spatients étaient variés, avec chevauchement des seuils inférieurs et supérieurs <strong>le</strong>s plusfréquemment cités (voir <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au 3 de l’artic<strong>le</strong> joint en annexe 2 [108] : « Moty-MonnereauC, Seeman NL, Brown AD. Setting patient satisfaction thresholds for Emergency Departmentcare: Patients differ from providers and administrators ». Dans l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s seuils fixés par<strong>le</strong>s patients étaient inférieurs <strong>à</strong> ceux fixés par <strong>le</strong>s experts et <strong>le</strong>s services d’urgence.— DiscussionNous avions posé l’hypothèse que <strong>le</strong>s trois points de vue donneraient des résultats similairesen ce qui concerne <strong>le</strong>s seuils des indicateurs de satisfaction des patients vis-<strong>à</strong>-vis des servicesd’urgence. Notre étude a montré une différence entre <strong>le</strong> point de vue des patients et ceux desprofessionnels. Cette différence peut être expliquée en partie par la méthode utilisée qui étaitdifférente. Il est possib<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s explications communiquées aux patients lors des focusgroupes aient été mal interprétées par <strong>le</strong>s patients du fait d’un manque de clarté [59]. De plus,<strong>le</strong>s patients ont présenté des difficultés vis-<strong>à</strong>-vis du concept d’indicateur et de score. Plusieursd’entre eux pensaient qu’il s’agissait du pourcentage de patients satisfaits et non du scorerésultant de la combinaison de plusieurs questions. La différence observée entre <strong>le</strong>sprofessionnels et <strong>le</strong>s patients peut éga<strong>le</strong>ment être expliquée par une moindre exigence de lapart des patients par rapport <strong>à</strong> cel<strong>le</strong>s des professionnels, ceux-ci étant impliqués et forméspour assurer des soins d’urgence de bonne qualité. En effet, certains patients ont exprimé <strong>le</strong>ursurprise devant <strong>le</strong>s scores des établissements qu’ils jugeaient très é<strong>le</strong>vés.Notre étude suggère donc que <strong>le</strong>s professionnels sont <strong>le</strong>s mieux placés pour fixer <strong>le</strong>s seuils desindicateurs mesurant <strong>le</strong>urs pratiques de soins, ceci dans une démarche d’amélioration de laqualité.Les résultats concordant entre <strong>le</strong>s deux méthodes utilisées pour recueillir l’avis desprofessionnels suggèrent que l’enquête par questionnaire était aussi valide que la méthodeDelphi. Nos résultats auraient pu être affinés par l’utilisation de la méthode Delphi modifiée82

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