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Management et gestion des unités commerciales - Editions Bréal

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Travail individualiséL’animation d’équipes <strong>commerciales</strong> après une fusionObjectif : rédiger un rapport sur l’animation <strong>des</strong> équipes <strong>commerciales</strong> suite à une fusion.Contexte : chef de rayon (<strong>et</strong> à ce titre membre d’une cellule de réflexion sur l’encadrement) au sein d’uneentreprise de grande distribution qui vient d’absorber une enseigne concurrente, les manageurs de votre sociétévont devoir animer <strong>des</strong> équipes <strong>commerciales</strong> « hétérogènes » recevant les employés libre-service de l’ancienneenseigne.Travail à faire : le Directeur du magasin vous demande de rédiger un rapport en deux parties (rôle dumanageur ; conditions de réussite de son action), sur l’animation <strong>des</strong> équipes ainsi recomposées.Il s’agit dans ce cas, de la <strong>gestion</strong> par le manageur d’une situation de transition devant aboutir ultérieurement aumanagement <strong>des</strong> équipes <strong>commerciales</strong> issues de la fusion <strong>des</strong> deux entités indépendantes. Comment réussirl’animation de telles équipes ? Avant d’étudier les conditions de réussite de l’action du manageur (deuxièmepartie), analysons en première partie, le rôle du manageur surtout au cours de c<strong>et</strong>te période de transition.Le rôle du manageur dans la période de transitionEn ces temps de transition vers un système social plus riche en acteurs (avec <strong>des</strong> équipes <strong>commerciales</strong>« hétérogènes » comprenant les employés libre-service de l’ancienne enseigne) <strong>et</strong> en capacité créatrice, lafonction première sur laquelle le manageur ou l'organisation doit reposer est celle du développement d'identitéssociales nouvelles.C<strong>et</strong>te première fonction de la transition que nous pourrions appeler fonction d'émergence doit être explicitementpensée <strong>et</strong> relancée par <strong>des</strong> actions innovantes (nouveaux mo<strong>des</strong> d’organisation du travail notamment) si l'on veutaboutir à un autre contexte systémique.La seconde fonction doit être ensuite celle de la reconnaissance <strong>des</strong> logiques collectives, groupales oucatégorielles, ainsi progressivement émergées d'une impulsion nouvelle donnée aux jeux <strong>des</strong> interactions d<strong>et</strong>ravail.Pour que <strong>des</strong> acteurs nouveaux apparaissent, il ne suffit pas en eff<strong>et</strong> que <strong>des</strong> relations interpersonnellesprivilégiées entament <strong>des</strong> processus d'identification <strong>et</strong> <strong>des</strong> appartenances entre soi <strong>et</strong> sur <strong>des</strong> valeurs communes.Encore faut-il aussi que ces logiques collectives nouvelles soient connues <strong>et</strong> révélées au plan de l'ensemble dusystème social persistant de l'entreprise.La troisième fonction sera celle de la confrontation <strong>des</strong> logiques ainsi formulées <strong>et</strong> portées par <strong>des</strong> identitésnouvelles. C<strong>et</strong>te fonction est cruciale car elle doit opérer la rencontre entre les salariés <strong>des</strong> deux anciennes entitésindépendantes <strong>et</strong> produire la transformation effective de la structure <strong>des</strong> acteurs à l'intérieur du système social.Le développement <strong>des</strong> fonctions d'une organisation transitionnelle, à savoir : émergence, reconnaissance,confrontation, apprentissage, institution, doit ainsi assurer la permanence <strong>des</strong> fonctionnements sociaux tout enrendant possible l'action de processus transformateurs.Les conditions de réussite de l’action du manageur : le travail sur la résistance au changementNous allons examiner ici, la résistance au changement qui est précieuse pour le manageur car elle m<strong>et</strong> en lumièrela confrontation par cultures interposées <strong>des</strong> salariés appelés à travailler ensemble, entre les deux entreprisesantérieurement indépendantes.Le manageur peut à présent se demander (pour y travailler efficacement) quelles sont les principales raisons quiamènent les individus à « résister» au changement.L’incertitude de l'inconnu. - L'une <strong>des</strong> premières raisons apparentes de la résistance au changement, c'est cequ'on pourrait appeler « la peur de l'inconnu ». Le changement substitue l'ambiguïté <strong>et</strong> l'incertitude à ce qui estconnu <strong>et</strong> certain. Par exemple, l'introduction d’une nouvelle organisation de travail avec les nouveaux arrivants.La peur de perdre ce qu'on possède. - Une autre raison de « résister », c'est bien sûr la crainte de perdre ce quel'on possède déjà, qu'il s'agisse de statut, d'argent, d'autorité, d'amitié ou de tout autre élément valorisé par lapersonne. En fait, plus les individus ont «investi» dans le système existant, plus ils ont tendance à résister au45

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