Problème : La trésorerie est négative à cause d’un découvert bancaire élevé (1832). Conseils : dans le cas présent, les solutions pour ajuster la trésorerie pourraient être :- l’ajustement par le stock : 6,5 millions d’euros, il est sans doute possible de déstocker un peu ;- l’ajustement par les créances clients : 15,59 millions d’euros, elles sont très élevées ; les délais accordéssont-ils trop importants ? Les comptes sont-ils suffisamment suivis ? Existe-t-il <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>s de commerceescomptables ?- l’ajustement par les d<strong>et</strong>tes fournisseurs : 12,62 millions d’euros ; elles sont moins élevées que les créancesclients ; peut-on inverser la tendance en obtenant par exemple <strong>des</strong> délais de règlement plus importants ?3. Le dossier AUTOTELTVA Avril payé en mai Mai payé en juinTVA sur ventesTVA sur achatsTVA sur immobilisationsCrédit du mois précédent63 913-58 800-6 07679 154-58 800-963À payer ou crédit à reporter (-) -963 19 391Encaissements Avril Mai Juin117 000 78 000144 900Ventes avril (390 000)Ventes mai (483 000)Ventes juin (625 000)195 00096 600187 500Dû par clients au 31/03376 400 275 000Total 493 400 497 900 479 100DécaissementsAchats (300 000 x 1,196)Frais générauxSalaires n<strong>et</strong>s (79 000 x 80 %)EmpruntPhotocopieurDû aux fournisseurs au 31/03Dû à Sécurité sociale au 31/03TVA à décaisser132 00063 2002 000340 000148 00039 000358 800132 00063 2002 000358 800132 00063 2002 00037 07619 391Total 724 200 556 000 612 467Budg<strong>et</strong> de trésorerieTrésorerie initialeEncaissementsDécaissements328 000493 400-724 20097 200497 900-556 00039 100479 100-612 467Trésorerie finale 97 200 39 100 -94 267 Constat : les sol<strong>des</strong> de trésorerie sont positifs en avril <strong>et</strong> en mai, cependant on constate un besoin d<strong>et</strong>résorerie d’environ 94 000 euros en juin. C<strong>et</strong>te situation semble due à la faiblesse <strong>des</strong> ventes d’avril <strong>et</strong> mai, cequi est sans doute passager (activité saisonnière ?). L’investissement payable en juin aggrave la situation. Solutions proposées :- au 30 juin l’entreprise a en portefeuille <strong>des</strong> factures clients payables en juill<strong>et</strong> pour 241 500 + 125 000 pourlesquelles il est possible d’utiliser l’escompte, l’affacturage ou une remise Dailly ;- on peut demander un report d’échéance aux fournisseurs ;- chercher un financement pour le photocopieur ne suffirait pas.Si l’aspect passager de c<strong>et</strong>te situation se confirme, ce sont les premières propositions qui devaient être r<strong>et</strong>enues.4. Travail final Avis très favorable pour ARTEX qui apparaît tout à fait solvable. Avis réservé pour OHM car la trésorerie est négative. À revoir en particulier si la <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> délais depaiement s’améliore. Avis relativement favorable pour AUTOTEL car la simple utilisation de l’escompte ou de l’affacturagesuffirait à résoudre le problème final.72
Doc. 1 Compte de résultatChapitre 19L’ANALYSE DE L’EXPLOITATIONQuestion 1 DéfinitionsLes produits sont les ressources tirées de l’activité.Les charges sont les dépenses engagées pour obtenir ces produits.Question 2 Typologie :Les produits <strong>et</strong> charges d’exploitation correspondent à l’exploitation courante de l’entreprise <strong>et</strong> sont directementliés au déroulement courant de l’activité. Ils se rapportent au métier de base de l’entreprise (industriel,commercial ou de service) <strong>et</strong> correspondent à <strong>des</strong> actions quotidiennes ou répétitives du cycle d’exploitation.Les charges <strong>et</strong> produits financiers se rapportent au financement de l’entreprise. Les charges proviennent dubesoin de financement <strong>et</strong> les produits de l’excédent financier.Les charges <strong>et</strong> produits exceptionnels interviennent de façon occasionnelle <strong>et</strong> dans <strong>des</strong> situations ponctuelles.Question 3 Cela perm<strong>et</strong> de tirer un premier résultat lié uniquement à l’activité, puis de m<strong>et</strong>tre en évidence lesincidences <strong>des</strong> contraintes <strong>et</strong> <strong>des</strong> choix financiers. Les éléments exceptionnels sont mis à part, car ils ont unaspect inhabituel qui interdit de les confondre avec l’exploitation.Doc. 2 Lancement d’un nouveau produitQuestion 1 Autres charges <strong>commerciales</strong> : présentoirs, PLV, animations, foires, salons, charges annexes à laprospection <strong>et</strong> la représentation (véhicule de fonction…), coût du service clientèle <strong>et</strong> <strong>des</strong> réclamations clients,sensibilisation <strong>des</strong> prescripteurs, échantillonnage, catalogue, réduction sur ventes, réception clientèle, cadeaux defin d’année, efforts promotionnels, <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> comman<strong>des</strong>, coût <strong>des</strong> livraisons, frais de <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> centralesd’achat, coût <strong>des</strong> devis,…Question 2 Rentabilité : (1 200 000 x 25 %) - 346 000 = - 46 000, c’est un déficit.Question 3 Un nouveau produit procure rarement un résultat positif immédiat. Dans la courbe de vie, la périodede lancement du produit est généralement assortie d’un résultat négatif. La décision est prise en tenant compte<strong>des</strong> pério<strong>des</strong> qui vont suivre. La rentabilité se recherche sur l’ensemble du cycle de vie. Toute introduction deproduit nouveau sur le marché est affectée de risques. Il convient de les évaluer au mieux.Doc. 3 Rapport <strong>des</strong> commerciauxQuestion 1 TableauAlex Micro Flavien Guér<strong>et</strong> Simon DoucherVentesCoûts110 00090 00090 00063 60076 00050 400Marge après remisesMarge en %20 00018,2 %26 40029,3 %25 60033,7 %Charges 11 200 13 000 13 100RentabilitéRentabilité en %8 8008 %13 40011,3 %12 50016,4 %Question 2 Observations : le premier a beaucoup vendu, mais le résultat final est le plus bas. Le second a lameilleure rentabilité en valeur absolue. Le troisième a le meilleur taux de rentabilité.Question 3 Le premier doit davantage défendre les prix, il a beaucoup dépensé en réception clientèle <strong>et</strong> a peuplacé de PLV. Le second a également accordé de grosses remises, mais la rentabilité est bonne, bien qu’il aitégalement les plus gros frais. Il devra veiller à maintenir son chiffre. Le troisième, malgré un chiffre trèsinférieur, a une bonne rentabilité. Peut-être pourrait-il augmenter ses ventes.Globalement, il faudrait voir sur quels segments de clientèle ils travaillent. Les résultats laissent supposer que lepremier visitent <strong>des</strong> ach<strong>et</strong>eurs de gros volumes (centrales d’achats) <strong>et</strong> le troisième les ach<strong>et</strong>eurs plus mo<strong>des</strong>tes.73