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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009En 2008, <strong>les</strong> recettes tota<strong>les</strong> ont enregistré une importante baisse <strong>de</strong>23,6 points <strong>de</strong> pourcentage, et <strong>les</strong> dépenses tota<strong>les</strong> ont également connuune baisse <strong>de</strong> 8,8 points <strong>de</strong> pourcentage par rapport à 2007, tirée par labaisse <strong>de</strong>s dépenses en capital. Les dépenses <strong>de</strong> salaires et traitements ontquant à el<strong>les</strong> légèrement diminué <strong>de</strong> 0,3 point <strong>de</strong> pourcentage du PIBentre 2007 et 2008.Pour 2009, <strong>les</strong> effets <strong>de</strong>s réformes fisca<strong>les</strong>, engagées en 2008 avec lamise en œuvre du nouveau droit fiscal pour <strong>les</strong> entreprises, le nouveauco<strong>de</strong> fiscal pour <strong>les</strong> revenus <strong>de</strong>s personnes et celui <strong>de</strong>s propriétés urbainesseront faiblement perceptib<strong>les</strong> dans <strong>les</strong> finances publiques. Lesrecettes tota<strong>les</strong> attendues seront <strong>de</strong> 18,6%, alors que <strong>les</strong> dépenses vont sesituer à 62,9%, portées toujours par <strong>les</strong> dépenses en capital soit un déficitd’environ -44,3% du PIB plus important que l’année précé<strong>de</strong>nte.TchadMalgré <strong>les</strong> difficultés du secteur pétrolier, la situation budgétaireglobale (base engagements hors dons) s’est améliorée en passant <strong>de</strong> 0,6%du PIB à 1,4% du PIB entre 2006 et 2007. Ce résultat n’a été possible quegrâce à une augmentation plus importante <strong>de</strong>s recettes tota<strong>les</strong> qui ontprogressé <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 6,3 points <strong>de</strong> pourcentage alors que <strong>les</strong> dépensestota<strong>les</strong> progressaient d’environ 5,5 points.En 2008, d’une manière générale, <strong>les</strong> recettes tota<strong>les</strong> ont progressé <strong>de</strong>2,4 points <strong>de</strong> pourcentage passant <strong>de</strong> 23,0% à 25,4%. Par ailleurs, il fautnoter que la hausse <strong>de</strong>s recettes tota<strong>les</strong> s’est faite avec une faible contribution<strong>de</strong>s recettes fisca<strong>les</strong> non pétrolières et recettes non fisca<strong>les</strong>. Cesrecettes sont restées relativement stab<strong>les</strong> sur la même pério<strong>de</strong> avec untaux <strong>de</strong> 5,4%. La hausse <strong>de</strong>s recettes pétrolières 35 a favorisé l’augmen-35L’afflux massif <strong>de</strong>s capitaux du secteur pétrolier a contribué à l’amélioration <strong>de</strong>sréserves extérieures (en mois d’importation caf). El<strong>les</strong> représentaient 5,4 mois d’importationsen 2007 et 6,5 mois d’importations en 2008. De même, le gonflement <strong>de</strong>srecettes pétrolières mal maîtrisé a donné lieu à une appréciation du taux <strong>de</strong> changeeffectif réel (TCER) en 2007. En effet, selon l’INSEED, le TCER connaît une hausse<strong>de</strong> +1% en variation trimestrielle et <strong>de</strong> +6% en glissement annuel <strong>de</strong>puis 2007 et sepoursuivrait en 2008. Cette appréciation éro<strong>de</strong> la compétitivité <strong>de</strong>s produits exportab<strong>les</strong>tchadiens. En revanche, le terme <strong>de</strong> l’échange s’est légèrement redressé passant<strong>de</strong> (-1,5%) en 2006 à (-1,1) en 2007. Les perspectives tableraient sur un seuil <strong>de</strong> +32,3%100

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