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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009par la bonne performance au niveau du recouvrement fiscal et le dynamisme<strong>de</strong> l’activité économique au cours <strong>de</strong> 2007. Par conséquent, <strong>les</strong>droits et taxes à l’importation ont progressé <strong>de</strong> 17,6% poussés par lahausse <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong> biens et services. La TVA a évolué <strong>de</strong> près <strong>de</strong>18% en liaison avec l’augmentation <strong>de</strong> 9,6% <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> consommationfinale <strong>de</strong>s ménages. Les impôts directs ont crû <strong>de</strong> 21,4% en ligne avecla hausse <strong>de</strong>s bénéfices <strong>de</strong>s sociétés, du ren<strong>de</strong>ment du contrôle fiscal et<strong>de</strong> la retenue à la source.En ce qui concerne <strong>les</strong> dépenses tota<strong>les</strong>, el<strong>les</strong> ont représenté 21,0% duPIB contre 21,9% en 2006. Mais, el<strong>les</strong> ont été plus importantes en valeuren 2007 qu’en 2006 en raison <strong>de</strong> l’expansion <strong>de</strong>s dépenses courantes eten capital. Les dépenses courantes ont été évaluées à 922 milliards <strong>de</strong>francs CFA contre environ 856 milliards <strong>de</strong> francs CFA en 2006. Cetteprogression a pour origine non seulement la croissance <strong>de</strong> la masse salariale,suite notamment aux nouveaux recrutements, mais également àl’expansion <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> biens et services. Les transferts et subventions,qui représentaient 6,8% du PIB en 2006, ont reculé à 5,5% du PIB, enliaison avec <strong>les</strong> efforts <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> cette catégorie <strong>de</strong> dépense <strong>de</strong> l’État.Les dépenses en capital, du fait <strong>de</strong> la consolidation <strong>de</strong>s ressourcespropres et <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s financements extérieurs, ont progressépar rapport à 2006, pour s’établir à environ 244 milliards <strong>de</strong> FCFA.Le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances pour 2008 traduisait déjà la détermination<strong>de</strong>s autorités à orienter progressivement le budget vers la viabilitéà long terme. Ainsi, le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances avait tablé sur undéficit primaire hors pétrole (DPHP) <strong>de</strong> 10% du PIB hors pétrole, ce quiconstituait un pas vers un DPHP soutenable (estimé à 6% du PIB horspétrole). Le sol<strong>de</strong> budgétaire global, base engagements et hors dons, a terminél’année 2008 avec un excé<strong>de</strong>nt équivalent à 10,0% du PIB, comptetenu du niveau élevé <strong>de</strong>s recettes pétrolières, qui ont représenté 19,6%du PIB. Les recettes non pétrolières se sont maintenues en valeur grâceau renforcement <strong>de</strong> l’administration fiscale et aux recettes supplémentairesprovenant <strong>de</strong>s licences <strong>de</strong> téléphonie mobile et <strong>de</strong> l’apurement<strong>de</strong>s arriérés d’impôt.Les dépenses tota<strong>les</strong> sont restées constantes en volume, même si el<strong>les</strong>ont diminué en proportion du PIB (20,5% du PIB en 2008 contre 21,0%un an plutôt). La masse salariale a permis, certes <strong>de</strong>s promotions et <strong>de</strong>s92

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