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les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

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LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009contre 330,1 milliards <strong>de</strong> BIF à fin décembre 2007. Cette évolution estliée à l’expansion <strong>de</strong>s disponibilités monétaires (+38,7 millards <strong>de</strong> BIF),<strong>les</strong> dépôts à terme ayant légèrement baissé <strong>de</strong> 1,4 milliards <strong>de</strong> BIF.L’accroissement <strong>de</strong>s disponibilités monétaires a porté sur <strong>les</strong> dépôts àvue (+23,5 milliards <strong>de</strong> BIF) et la circulation fiduciaire hors banques(+15,1 milliards <strong>de</strong> BIF). L’élargissement <strong>de</strong>s dépôts à vue a concerné<strong>les</strong> avoirs classés dans <strong>les</strong> « autres comptes » (+7,2 milliards <strong>de</strong> BIF),ceux <strong>de</strong>s entreprises privées (+6,5 milliards <strong>de</strong>BIF), <strong>de</strong>s particuliers(+6,1 milliards <strong>de</strong> BIF) et <strong>de</strong>s sociétés à participation publique (+2,4 milliards<strong>de</strong> BIF). La diminution <strong>de</strong> la quasi-monnaie résulte du recul <strong>de</strong>sdépôts regroupés dans <strong>les</strong> « autres comptes » (-3 milliards <strong>de</strong> BIF) et <strong>de</strong>splacements <strong>de</strong>s sociétés à participation publique (-1,3 milliards <strong>de</strong> BIF)qui l’a emporté sur la hausse <strong>de</strong>s avoirs <strong>de</strong>s particuliers (+2 milliards <strong>de</strong>BIF) et <strong>de</strong>s entreprises privées (+1,2 milliards <strong>de</strong> BIF).Néanmoins, <strong>les</strong> réformes en matière <strong>de</strong> politique monétaire avancentet on s’attend à ce qu’il y ait davantage <strong>de</strong> progrès en 2009. Le premiersouci pour la Banque <strong>de</strong> la République du Burundi (BRB) est <strong>de</strong> réduirele taux d’inflation élevé, et pour y arriver elle <strong>de</strong>vra utiliser tous <strong>les</strong> instrumentsà sa disposition. Dans la mesure où il est attendu que l’inflationtombe graduellement au cours <strong>de</strong> 2009, l’accent sera mis surl’amélioration du fonctionnement <strong>de</strong> la BRB. Elle <strong>de</strong>vra en particulierchercher à développer l’utilisation <strong>de</strong>s instruments monétaires indirectsafin d’éponger l’excès <strong>de</strong> liquidités. En supposant que ces réformesseront couronnées <strong>de</strong> succès, la politique <strong>de</strong> la BRB sera plus focaliséesur le secteur bancaire et le contrôle <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier.CamerounEn 2007, selon <strong>les</strong> données nationa<strong>les</strong> confirmées par la Banque<strong>centrale</strong>, l’inflation a considérablement ralenti, avec un accroissement <strong>de</strong>l’indice <strong>de</strong>s prix à la consommation <strong>de</strong> 1,1% contre 5,1% en 2006. Lesprincipaux facteurs qui ont contribué à cette évolution favorable sont labonne tenue <strong>de</strong> l’agriculture vivrière qui a enregistré une production àla hausse, l’impact favorable <strong>de</strong>s mesures fisca<strong>les</strong> consistant en l’abaissement<strong>de</strong>s taxes sur certains produits <strong>de</strong> consommation courante et lanon répercussion intégrale sur <strong>les</strong> prix à la pompe <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s coursinternationaux du pétrole.70

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