12.07.2015 Views

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

les économies de l'afrique centrale - United Nations Economic ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LES ÉCONOMIES DE L’AFRIQUE CENTRALE - 2009d’intérêt sur <strong>les</strong> prêts varient entre 37 et 38%. Par exemple, la BancoInternational <strong>de</strong> Sao Tomé et Principe (BISTP) applique un taux prêteur <strong>de</strong> 28%alors que l’AfrilandFirst Bank (AFB) applique un taux qui varie entre 30% et 33%.Le taux d’intérêt pour <strong>les</strong> dépôts varie en fonction <strong>de</strong> la banque. Mesuré endobras, le taux sur <strong>les</strong> dépôts varie entre 15 et 16% pour BISTP alors qu’il est<strong>de</strong> 13% pour AFB. Ce taux d’intérêt élevé sur <strong>les</strong> dépôts n’encourage parl’épargne car le niveau d’inflation est également élevé. Le taux d’intérêt prêteurest élevé pour <strong>les</strong> raisons suivantes : (i) non paiement du crédit et du manque<strong>de</strong> sécurité du crédit au niveau <strong>de</strong> l’État. Le taux <strong>de</strong> non remboursement du créditqui varie d’une banque à une autre est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 16% du total du crédit chezBIS alors qu’il se situe à 5% pour AFB. La sécurité du crédit est un problème carla capacité du pouvoir juridique à faire rembourser le crédit même si la banquea une hypothèque, est très faible ; (ii) le maque <strong>de</strong> garantie. Les banques utilisent<strong>les</strong> salaires comme une garantie pour le crédit à la consommation. Pour lecommerce, <strong>les</strong> banques utilisent une hypothèque qui pourrait être un titre <strong>de</strong> propriétéfoncière (maison). Il semble que la notion <strong>de</strong> propriété foncière n’est pasencore bien développée dans l’esprit <strong>de</strong>s agents économiques car ils ne mettentpas leur maison en valeur pour être utilisée comme garantie ; (iii) le manque <strong>de</strong>projets bancab<strong>les</strong>. Les agents économiques n’ont pas la capacité d’élaborer <strong>de</strong>sprojets bancab<strong>les</strong> <strong>de</strong> manière générale et, en particulier, dans le secteur agricoleet le secteur privé. Les taux d’intérêt élevés du crédit bancaire serait à l’originedu niveau bas <strong>de</strong> l’investissement et pourrait constituer une contraintemajeure qui limite la croissance à STP.Source : Autorités <strong>de</strong> la République <strong>de</strong> Sao Tomé et PrincipeTchadEn 2007, selon <strong>les</strong> données publiées par l’Institut National <strong>de</strong> laStatistique, <strong>de</strong>s Etu<strong>de</strong>s Economiques et Démographiques (INSEED),l’économie tchadienne a connu une situation <strong>de</strong> forte désinflation <strong>de</strong>-17,1% avec un taux d’inflation qui s’est finalement situé à -9% contre8,1% l’année précé<strong>de</strong>nte. Il convient <strong>de</strong> relever que cette situation n’esttoutefois pas nouvelle. Elle est en effet comparable à celle enregistrée en1999, 2003 et 2004. Cette baisse <strong>de</strong>s prix tient essentiellement à la bonnerécolte agricole qui a facilité l’approvisionnement alimentaire <strong>de</strong>smarchés locaux et à la stabilité <strong>de</strong>s prix moyens en 2007, ce qui a entraînéune augmentation soutenue <strong>de</strong> l’épargne intérieure +29,6% en 2007contre +31,9% en 2006. Plus spécifiquement, cette désinflation a été80

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!